Remarques et corrections à "New Flora of the British Isles" de STACE (1997)

pour des problèmes morphologiques d’adaptation à la flore armoricaine

Daniel  Chicouène, 2003... (cf. Chicouène, 2007 ; complété)



Objectif : Résoudre 2 groupes de paradoxes de l'ouvrage de Stace (1997)  :
 
 - 1er paradoxe : 
Des éléments d'une littérature taxonomique récente sont pris en compte
 alors que des notions de morphologie admises au moins depuis le XIXè siècle sont souvent négligées.
 - 2è paradoxe : 

 Nombreuses périphrases longues, variées (et alors souvent ambiguës) pour désigner la présence d'un organe 

alors qu'un ouvrage de poche nécessite un vocabulaire concis.
Le risque est d'autant plus grand que parfois des expressions identiques y désignent des organes très différents.

Méthodologie :
 Les remarques sont basées essentiellement sur des observations morphologiques de terrain réalisées surtout dans cette région. Des propositions prenant plus en compte la morphologie comparée sont faites pour lever des cas particulièrement ambigus.

 Les clés des familles et genres ne sont pas examinées en détail.
 Les taxons manifestement manquants ne sont pas recensés.
 Différents organes sont passés en revue, particulièrement l’architecture des axes végétatifs car Stace les évoque pour la plupart des espèces.
 L'existence, le diagnostic et la fertilité d’intermédiaires morphologiques sont abordés.
 

Sélection et priorité de la bibliographie :
 Plusieurs observations présentées sont attestées par une littérature ancienne.
 Korsmo (1930 et 1954) est indiqué prioritairement, en considérant qu’il vient confirmer nos observations. Ensuite d’autres références historiques de spécialistes réputés pour leur précision sont retenues.
 Cette bibliographie indicative est basée sur les taxons de même nom ; ceci n'implique pas forcément une correspondance entre les délimitations de taxons.



Le plan de présentation des remarques est basé sur un catalogue selon l’ordre taxonomique :

Ophioglossum p.13 : "rhizome" est probablement en trop, et il manque des racines traçantes (cf. Sachs, 1874 p.211, Van Tieghem, 1891 p.1395 ; et Rauh, 1937 p.481, pour O. vulgatum).

Caltha palustris p.78 : "rhizomatous" est probablement en trop (Kormo, 1930 p.251, et 1954 p.128 : "stationary plant")

Ranunculus acris p.88 : rien sur les tiges végétatives ; certaines populations ont des stolons pachymorphes, d’autres pas (cf. herbiers et descriptions de Jordan au MBA ; Chiouène, 2006).

Ranunculus sardous p.88 : Les akènes sont indiqués avec "few tubercles" mais des stations semblent contenir des akènes lisses (ce qui figure notament dans Flora Europaea).

Ranunculus paludosus p.90 : il manque les rhizomes signalés par Sauze & Maillard (1880).

Fumaria bastardii p. 110 : les bractées n’étant pas décrites, il y a un risque de confusion avec des F. muralis à petites fleurs et avec leur intermédiaire.

Fumaria capreolata et F. muralis : parfois des hésitations entre les 2 espèces, peut-être pour cause d’individus intermédiaires.

Fumaria reuteri : la description conviendrait mieux si l'apex de l'akène était dit apiculé (conformément au schéma).

Fumaria reuteri et F. muralis : des intermédiaires manquent.

Humulus p.116 : il manque les rhizomes.

Myrica gale p.119 : il manque les rhizomes.

Chenopodium polyspermum p.135 n°15 : "stems quare in section" est vrai pour les plantules ; sur les adultes les traces de la section carrée n'existent que pour les quelques premiers entre-noeuds de la tige principale (correspondant à la zone où les feuilles sont opposées, visibles in Korsmo p.72) ; ailleurs les tiges sont à section essentiellement à 5 angles (voire 7 mais 2 sont peu marqués) et les feuilles sont alternes (angle de divergence c. 1/5).

Chenopodium glaucum p.135 n°10 et p.138 : "leaves green on upperside, mealy-grey on lowerside" mais en déterminant c. avec les autres caractères, c'est la face supérieure qui est glauque (ainsi que l'indique Korsmo p.73 "Die oben blaugrunen und unten weissmehligen Blatter..."), et l'inférieure est plutôt blanchatre.

Arenaria serpyllifolia ssp. leptoclados p.160 : les inflorescences denses du littoral manquent.

Arenaria montana : "procumbent sterile stems" = rhizomes leptomorphes

Stellaria groupe media p.162 : de classiques hésitations entre les espèces sont probablement dues à des intermédiaires (non signalés).

Cerastium arvense p.164 : "ascending to decumbent vegetative shoots" mais il manque les rhizomes (cf. Korsmo, 1930 p.385, et 1954 p.113).

Cerastium fontanum : "decumbent vegetative shoots" mais les stolons ne sont pas explicités (cf. Korsmo, 1930 p.201).

Myosoton p.166 : "plant straggling, decumbent to ascending" mais les stolons ne sont pas explicités.

Sagina p.168 : S. subulata a " decumbent stems " et S. procumbens a "decumbent stem much rooting at nodes" mais des individus mènent à S. subulata avec la clé, ont des stolons comme S.procumbens, et sont bien fertiles. Deux hypothèses : soit l’indication explicite de "stolons" manque pour les 2 espèces, soit l’intermédiaire est normalement fertile (et non à "low fertility").

Spergularia media et S. marina p.171 : les descriptions laissent des hésitations pour bien discriminer les 2 espèces.

Cucubalus baccifer p.177 : "perennial" mais il manque les rhizomes méso- à leptomorphes.

Saponaria officinalis p.177 : "erect or ascending stems" mais il manque les rhizomes étudiés par Dauphiné (1906 p.355).

Polygonum p.185 : il manque probablement des intermédiaires.

Limonium p.199, il manque probablement des intermédiaires.

Hypericum p.205 : des rhizomes sont signalés probablement abusivement pour H.perforatum et H.tetrapterum tandis que les tiges plagiotropes ne sont pas indiquées pour certaines espèces. Pour la biologie de H. perforatum, il existe la mise au point de Campbell & Delfosse, 1984, et "Dicot Weeds").

Viola p.219, entre canina et lactea : il pourrait y avoir des intermédiaires entre V. lactea et V. x bavarica, non prévus explicitement ; les stipules permettraient peut-être de trancher par rapport à V. canina.

V. x bavarica semble au moins dans de nombreuses stations bien fertile, et non "highly (but non fully) sterile".

Viola entre odorata et hirta : il faudrait préciser la présence de stolons leptomorphes pour V.odorata, tandis que V. hirta n’aurait peut-être que des stolons pachymorphes ; l’intermédiaire n’est pas décrit.

Viola tricolor : des problèmes entre les sous-espèces pour les relations entre la présence de rhizomes et l’écologie (des individus âgés de plus d’un an et légèrement rhizomateux existent en milieux cultivés à l’intérieur).

Salix p.240 peut-être ajouter des intermédiaires entre au moins 3 espèces : S.repens, S.cinerea et S.aurita.

Cardamine x zahlbruckneriana p.259 : la description des parents présumés est insuffisante pour faire le diagnostic de cet intermédiaire, en particulier il manque au moins le système racinaire (cf. Sauze & Maillard, 1880) et les dimensions respectives des feuilles radicales et caulinaires ; ce taxon semble fertile et non " sterile ".

Erophila p.264 : des intermédiaires entre E. verna et E. glabrescens sont fréquents ; ils ont les feuilles les plus basses pétiolées (à pétiole égalant environ 2 fois le limbe) et les plus hautes dans la rosette sessiles ; cette hétérophyllie n’est pas mentionnée.

Cochlearia officinalis p.265 : une contradiction entre la clé n°5 "upper stem-leaves distinctly clasping" et la description où c’est "upper stem-leaves clasping stem or not" pour l’agrégat, et "upper stem-leaves usually clasping" pour C.officinalis s.s.

Capsella p.267 : la description des parents présumés est insuffisante, en particulier il manque le rapport pétales/sépales pour C. bursa-pastoris.

Lepidium p.272 : il manque les racines traçantes au moins pour L.latifolium (cf. Royer, 1883 p.97) et L.draba (cf. Korsmo, 1930 p.444) et les rhizomes sont en trop pour ces 2 espèces.

Raphanus p.280 : La variabilité de la forme des feuilles sur un individu mériterait d'être prise en compte.

Gaultheria p.287 : il manque les rhizomes, entre autre largement observés dans les réserves de la R.S.P.B. (Royal Society for the Protection of Birds) du Dorset.

Vaccinium oxycoccos p.291 : il manque les stolons.

Vaccinium myrtillus p.292 : il manque les rhizomes (étudiés pas Flower-Ellis, 1971, cité par Harper, 1977, p.642)

Primula p.296 : les éléments fournis pour la distinction entre P. x polyantha et P. elatior sont insuffisants. Par ailleurs, il manque les stolons pachymorphes pour le genre.

Lysimachia nummularia et L. nemorum p.299, il y a "stems procumbent or decumbent" mais les stolons ne sont pas explicités.

Anagallis tenella p.301 : "leaves all opposite" alors que certains individus vraisemblablement de cette espèce ont de nombreuses pousses à feuilles alternes.

Anagallis arvensis p.301 : "stems not rooting at nodes" alors que les individus âgés (ayant déjà fleuri) ont régulièrement des tiges à racines adventives en déterminant par les autres caractères.

Anagallis minima p.301 : "upper leaves alternate" alors que toutes les feuilles semblent alternes sur les populations observées et déterminées par d’autres caractères.

Ribes p.305 : il manque le marcottage naturel.

Crassula tillaea p.307 : "stems procumbent to ascending" alors que la tige est souvent dressée (sauf si l'année est très pluvieuse).

Filipendula p.329 : " +-flat-topped panicles " mais il s’agit d’anthèles (cf. Sachs, 1874 p.679 pour Spirea Ulmaria, et Troll, 1969 p.61).

Filipendula ulmaria p.329 : il manque les tiges plagiotropes (Korsmo, 1954 p.198 : " rhizomes ").

Potentilla anglica p.344 : "rooting at nodes late in season" alors que l’enracinement peut se produire à des saisons variables, et ce sont surtout les rosettes axillaires qui s’enracinent.

P. reptans : "procumbent rooting flowering stems" alors que ce sont presqu’exclusivement les tiges des rosettes axillaires qui s’enracinent ; "stem leaves all palmate" alors que la plupart des limbes portés au sommet des entre-nœuds allongés sont simples et entiers (identiques aux stipules), et de plus elles sont généralement opposées ; les feuilles composées sont surtout celles des rosettes.

P. anglica, P. reptans, P. erecta : les inflorescences qui sont des caractères discriminants entre ces taxons ne sont pas décrites ; elles sont respectivement intermédiaires (mixtes), surtout en cymes unipares et surtout en cymes bipares.

Aphanes p.354 : il manque probablement des intermédiaires entre A. arvensis et A. australis.

Prunus p.364 : les racines traçantes indiquées par Irmisch (1857 p.459) devraient figurer pour certaines espèces.

Pyrus p.368 : de probables clônes intermédiaires ne sont pas évoqués, en particulier avec des fruits polymorphes (à sépales plus ou moins persistants) ; les racines traçantes ne sont pas évoquées alors qu’elles sont peut-être différentielles entre certains taxons ; elles sont évoquées par Goebel, 1898, citant Beijerinck, 1886).

Sorbus aucuparia p.370, il manque le marcottage naturel. Et la possibilité d'intermédiaires avec S. domestica serait à étudier via en particulier la variabilité entre les bourgeons apicaux et axillaires et les formes des dents des folioles (caractère qui n'y est pas évoqué).

Lotus p .406 : parfois des individus amènent à hésiter entre L. corniculatus et L. pedonculatus ; peut-être s’agit-il d’intermédiaires qui seraient diagnostiqués avec plus de sécurité grâce à d’autres caractères tels que ceux cités par Grenier & Godron et Sauze & Maillard.

Securigera varia (Coronilla varia) p.408 : "stems sprawling" mais il manque les racines traçantes (cf. Irmisch, 1857 p.456, et Rauh, 1937 p.466).

Vicia p.409 : parfois des individus amènent à hésiter entre V. lathyroides et V. sativa ; s’agit-il d’intermédiaires ou de descriptions insuffisantes ?

V. orobus : il manque les rhizomes.

V. cracca : il manque les rhizomes (cf. Korsmo, 1954 p.204, et Hafliger & Brun-Hool, 1975, n°55.5).

V. sepium : il manque les rhizomes (cf. Hafliger & Brun-Hool, 1975 n°55.7) ; ces 3 dernières espèces ont des rhizomes quelques peu différents.

Lathyrus p.414 : il manque les rhizomes pour certaines espèces dont ceux de L. tuberosus étudiés par Seignette (1889 p.531).

Medicago sativa p.421 : il y a souvent des hésitations entre les sous-espèces ; les intermédiaires ne sont pas prévus

Trifolium p.423 : entre T. dubium et T. micranthum, il y a parfois des hésitations ; peut-être s’agit-il d’intermédiaires dont le diagnostic serait facilité en retenant les descriptions de Sauze & Maillard (1880).

Ulex p.436 : il manque les taxons introduits parfois difficiles à distinguer des taxons spontanés.

Lythrum salicaria p.440 : il manque les rhizomes.

Epilobium tetragonum p.446 : "perennating by subsessile losse leaf-rosettes" : soit il s’agit régulièrement d’individus intermédiaires avec E. obscurum, soit l’organe en cause est un stolon pachymorphe et non une rosette.

Chamerion p.448 : "rhizomatous" est abusif alors qu’il manque les racines traçantes (cf. Irmisch, 1850 p.169 et 1857 p.459, et Korsmo, 1939 p.426).

Ludwigia palustris p.449 : "stems procumbent to decumbent or ascending" mais il manque les stolons.

Circaea luteciana p.452 : les rhizomes ne sont pas précisés pour l’espèce (même si "rhizomatous and/or stoloniferous" figure pour le genre).

Euphorbia esula agg. p.462 : "rhizomatous" est abusif tandis que les racines traçantes manquent ; elles sont indiquées pour E. esula par Wittrock (1884 p.263) et par Korsmo (1930, p.435) et pour E. cyparissias par Irmisch (1850 p.169 et 1857 p.470) et par Korsmo (1930, p. 433).

Oxalis p.472, la clé au n° 4 pose problème ; en fait les 2 alternatives devraient être "stolons" vs. "sans stolons (racine pivotante ou rhizomes)".

O. dillenii : la racine pivotante n’est pas explicitée (cf. Lovett-Doust & al., 1985).

O. gr. latifolia : il manque les tubercules racinaires.

Berula erecta p.504 : "stoloniferous" alors qu’il s’agit plus de rhizomes que de stolons (cf. Royer, 1883 pour "Sium angustifolium").

Crithmum maritimum p.504 : il manque les rhizomes.

Oenanthe aquatica p.506 : il manque la tige stolonifère.

Apium nodiflorum p.511 : "stems erect to procumbent rooting at lower nodes" mais les stolons ne sont pas explicités.

Daucus p.518 : il existe probablement des intermédiaires entre les sous-espèces, en particulier des individus portant différents types d’inflorescences.

Centaurium scilloides p.519 : "procumbent to decumbent steriles stems" mais les stolons ne sont pas explicités.

V. major : "stems ascending-arching then often procumbent" mais il manque les rhizomes.

Convolvulus p.534 : "rhizomatous" est abusif, et il manque les racines traçantes (Tragus, 1546 cité par Van Tieghem, 1887 p.138 ; Irmisch, 1857 ; Korsmo, 1930 p.436).

Menyanthes trifoliata p.538 : "stems procumbent or floating" mais les stolons ne sont pas explicités.

Symphytum officinale agg. p.545, "thick, vertical root" au lieu de racines tubérisées (fusiformes et pouvant être nombreuses et être à l’origine d’une régénération végétative ainsi que l’indique Korsmo, 1930 p.323).

Myosotis p.550 : les descriptions sont trop succinctes, en particulier il manque la présence de bractées dans l’inflorescence de certains taxons.

M. scorpioides : au sens de la clé, cette espèce comporte effectivement des plantes d’architectures différentes (" rhizomes and/or stolons "), soit stationnaires, soit stolons, soit rhizomes , soit rhizomes et stolons ; ces différentes catégories de plantes seraient à expliciter également par d’autres caractères.

M. laxa "erect to ascending", "stolons 0" dans la clé, or beaucoup de plantes présentant les autres caractères de l’espèce comportent des stolons ; il faut peut-être les interpréter comme des intermédiaires avec M. stolonifera. Le diamètre de la corolle est indiqué "jusqu'à 5 mm" mais des individus qui semblent par ailleurs correspondre aux autres caractères ont des corolles bien plus grandes que cela.

M. secunda, au n°3 de la clé "style shorter than calice-tube" ; pourtant les plantes identiques à cette espèce pour les autres caractères ont un style égalant le tube.

M. discolor ssp. dubia p.553 : le nombre de feuilles opposées varie beaucoup selon les individus aussi il semble délicat de raisonner en présence d’une seule paire de feuilles opposées.

Stachys sylvatica p.559 : "strong +-surface rhizomes" alors que cette espèce (déterminée par les autres caractères) comporte aussi et surtout des stolons c. leptomorphes, étudiés par Chaillot, 1915 p.202).

S. palustris p.559 : " strong +-surface rhizomes " alors que cette espèce (déterminée par les autres caractères) comporte des rhizomes tubérisés situés à au moins 1 dm de profondeur en milieu cultivé (cf. Korsmo, 1930 p.332 et Chaillot, 1915 p.207).

Scutellaria galericulata p.564 : "stems erect to decumbent" mais il manque les rhizomes (étudiés par Chaillot, 1915 p.212).

S. minor : "stems erect to decumbent" mais il manque les stolons.

Teucrium scorodonia p.565 : il manque les rhizomes étudiés par Dauphiné (1906 p.362) et Chaillot (1915 p.246).

Prunella vulgaris et P. laciniata, p.567 : il manque les stolons.

Melissa officinalis p.567 : "stems erect" mais il manque les stolons.

Clinopodium vulgare p.568 : "stems erect" mais il manque les stolons.

Thymus p.569 : pour les 4 espèces, les tiges ont leurs 4 faces égales sur la figure alors que des clônes ont des tiges aplaties d’environ 2/1 ; de plus, des intermédiaires manquent probablement ; les descriptions semblent insuffisantes par rapport à celles de Flora Europaea (en particulier il manque les descriptions du calice).

Lycopus europaeus p.571 : "stems erect" mais il manque les rhizomes (signalés par Irmisch (1850) et étudiés par Dauphiné (1906 p.360) et Chaillot (1915 p.252).

Mentha p.571 : les rhizomes tubérisés manquent pour M. arvensis ("stems erect to decumbent"), ils sont étudiés par Korsmo (1930 p.337) ; les stolons manquent pour M. aquatica ("stems erect") et M. pulegium ("stems erect to decumbent") ; les "stolons aériens" de "Mentha rotundifolia, M. piperata, M. aquatica" sont étudiés par Chaillot, 1915 p.219) ; p.572, n°1 de la clé, la première expression, en rapport avec l’architecture des tiges, est ambiguë (la question est probablement de savoir si les nœuds de l’inflorescence ou un certain nombre de nœuds situés sous l’inflorescence s’enracinent ou non). Par ailleurs, les descriptions des inflorescences sont bien trop vagues ; par exemple pour M. arvensis il faudrait au moins préciser que les glomérules sont sessiles (ainsi que cela est indiqué dans Flora Europaea, c'est-à-dire au sens où cette espèce y est conçue) alors que les inférieurs sont pédicellés (plus ou moins selon les clones et la vigueur de la pousse) chez M. x verticillata.

Callitriche p.579 : il manque les stolons.

Littorella p.584 : "stoloniferous" mais les organes plagiotropes sont plutôt à la limite des rhizomes.

Fraxinus p.586 : le nom F. angustifolia est seulement évoqué en introduction mais des intermédiaires par rapport à F. excelsior sont probablement répandus dans l’aire de la première espèce.

Ligustrum vulgare p.587 : il manque le marcottage naturel, voire les stolons (cf. Royer, 1883 p.232).

Scrophularia nodosa p.593 : il manque les rhizomes (tubérisés), signalés par Irmisch (1850) et étudiés par Seignette, 1889 p.521, et figurés par Raunkiaer, 1905 p.379).

Kicksia p.598 : des déterminations d'espèces sont souvent impossibles, probablement car la possibilité d'intermédiaires variés serait à envisager.

Linaria vulgaris, L. x sepium et L. repens p.599 : il manque les racines traçantes (signalées ou étudiées chez L. vulgaris par Irmisch, 1857 p.467, par Van Tieghem, 1887 p.141, et par Korsmo, 1930 p.442, et chez L. repens par Irmisch, 1857 p.468, et par Champagnat, 1961).

Veronica p.600 : pour n°2 de la clé générale, l’opposition n’est pas entre des fleurs en grappe vs. solitaires mais plutôt probablement entre bractées plus petites vs. égales voire un peu plus grandes que les feuilles végétatives (sachant que les feuilles végétatives sont opposées alors que les bractées sont alternes, sauf en particulier chez V. agrestis et V. polita où les fleurs peuvent commencer au niveau des 2 derniers nœuds à feuilles opposées).

p.602, n°2 de la clé C "stems rooting only near base" n’est pas correct ; en effet, chez V. persica au moins, l’enracinement peut se produire sur une grande partie de la tige (cf. Harris & Lovell, 1980 p.453).

V. officinalis, V. montana, V. beccabunga sont à "stems procumbent to ascending", V. scutellata est à "stems decumbent to scrambling-erect" mais il manque les stolons pour ces 4 espèces.

V. chamaedrys : "stems erect to ascending" mais il manque les stolons-rhizomes.

V. hederifolia : il manque les intermédiaires entre les 2 sous-espèces.

Rhinanthus p.624 : il manque probablement des intermédiaires par plusieurs caractères.

Campanula rotundifolia p.640 : "stems erect to decumbent" mais elles sont toujours dressées et il manque les racines traçantes (cf. Raju & al., 1966).

Galium p.645, il manque les tiges plagiotropes pour plusieurs taxons, en particulier les rhizomes pour G. mollugo (qualifié de "decumbent to erect"), étudiés par Korsmo (1930 p.380).

Cruciata laevipes p.649 : "stems erect" mais il manque les tiges plagiotropes.

Rubia peregrina p.649 : il manque les rhizomes.

Valerianella p.658 : dernière ligne, à la fin : remplacer "2" par "12".

Valeriana p.659 : n°1 de la clé, "basal leaves" est ambigu car selon que la pousse est une ramification végétative (ex. extrémité de rhizome) et une plantule de graine, la feuille peut être très différente.

Cirsium dissectum p.676 et C. tuberosum p.678 : il manque les rhizomes (étudiés chez C. heterophyllum par Korsmo, 1930 p.367) ; la tubérisation des racines se remarque surtout sur les celles qui ont passé un automne (cf. portions de rhizomes correspondant) ; des intermédiaires entre ces espèces existent peut-être.

Cirsium arvense p.678 : "long rhizomes" est probablement erroné, par contre il manque les racines traçantes (cf. Irmisch, 1851 p.379, et Korsmo, 1930 p.417).

Hedipnois cretica p.686 : "stems erect to decumbent" mais les stolons ne sont pas explicités.

Leondoton p.687 : "stems leafless" est abusif, les tiges allongées partent habituellement au moins une feuille caractérisée.

Sonchus p.689, S. palustris et S. arvensis : "rhizomatous" est erronné, par contre il manque les racines traçantes, signalées chez ces 2 espèces par Irmisch (1857, respectivement p.462 et 461) et étudiées chez S. arvensis par Korsmo (1930 p.423).

Taraxacum p.693 : la forme des bractées de chaque section n’est pas suffisamment décrite ; par exemple, pour Ruderalia, elles sont probablement triangulaires, alors que chez Celtica, les basales au moins ont un rétrécissement basal (base arrondie).

Hieracium p.703 : n°3 de la clé : problèmes avec les bractées recourbées car sur les individus que nous avons suivis, appartenant peut-être à différentes sections en déterminant par d’autres caractères, les bractées se recourbent quand l’hygrométrie est forte tandis qu’elles sont dressées en atmosphère sèche. Ceci induit en particulier des confusions entre Hieracioides et Tridentata.

Par ailleurs, les hésitations entre Hieracium et Vulgata sont classiques.

Des populations trouvées dans plusieurs stations semblent intermédiaires entre Sabauda et Foliosa : les feuilles basales ont un limbe se poursuivant sur le pétiole (ailé) peu individualisé, et les feuilles du haut ont un pétiole de 1-2 mm.

Inuleae p.712 : "leaves alternate" alors qu’habituellement les individus ressemblants à Filago minima par les autres caractères ont des feuilles du quart inférieur opposées (et non alternes). Le genre de ces plantes reste énigmatique, ou alors la description de la tribu omet ce cas.

Conyza p.724 : C. sumatrensis a une description vague laissant des confusions avec C. floribunda sec. Rivière (1987). Manifestement, les 2 espèces sont confondues dans ce seul nom.

Bellis p. 727 : "leaves in rosette" est vrai en saison froide mais en saison de floraison B. perennis produit des stolons pachymorphes à mésomorphes.

Artemisia p.728 : les rhizomes sont bien signalés pour A. verlotiorum mais pas pour A. vulgaris (à tord qualifiée de " tufted "), même si ses rhizomes sont certes moins longs que chez l’autre espèce ; ils sont étudiés par Dauphiné (1906 p.323-324).

Achillea p.731 : "stems erect" pour A. ptarmica et A. millefolium, mais il manque les rhizomes (étudiés par Korsmo, 1930 p.370 et 372).

Chamaemulum nobile p.732 : "stems procumbent to ascending" mais il manque les stolons.

Leucanthemum vulgare p.735 : "stems erect to ascending"  mais il manque les stolons (étudiés par Korsmo, 1930 p.263).

Tripleurospermum p.736 : soit il manque les stolons, présents au moins chez des plantes âgées de plus d’un an de T. inodorum, soit des intermédiaires avec stolons sont répandus hors du littoral et ont des akènes de type T. inodorum. Korsmo (1954 p.368) pour Matricaria inodora signale " adventicious roots ".

Xanthium p.750 : il manque peut-être des intermédiaires.

Dahlia pinnata p.755 : il manque probablement les racines tubérisées. Elles sont étudiées chez " D. variabilis " par Seignette, 1889 p.532 et illustrées chez Dahlia sp. par Hartman & Quester, 1983 p.511)

Eupatorium cannabinum p.757 : "stems erect" mais il manque probablement les rhizomes.

Butomus umbellatus p.758 : il manque les stolons pachymorphes.

Sagittaria sagittifolia p.759 : il manque les rhizomes (tubérisés).

Baldellia ranunculoides p.759 : la possibilité de stolons n’est pas explicitée.

Alisma p.760 : les tubercules caulinaires de rosette sont omis.

Juncaginaceae p.764, :"rhizomes" alors que cela dépend de l’espèce. C’est vrai pour T. palustre (à rhizomes lepto-mésomorphes) mais T. maritimum est à stolons pachymorphes. D’autres espèces sont dépourvues de tiges plagiotropes.

Potamogetonaceae p.764 : "often with rhizomes" mais les espèces présentant les rhizomes ne sont pas forcément explicitées par la suite.

Zannichelliaceae p.774 : "rhizomatous annuals or perennials" alors que Z. palustris est probablement plus stolonifère que rhizomateuse.

Zosteraceae p.774 : "leafy submerged stems" est flou et les rhizomes semblent omis

Arum p.778 : il est difficile de distinguer A. italicum ssp.neglectum de A. maculatum x A. italicum avec les critères proposés.

Lemna p.779 : pour la distinction entre L.minor et L.minuta, le nombre de nervures peut être difficile à repérer.

Juncus articulatus p.788 : il manque la possibilité classique de stolons.

Juncus subgen. Juncus p.789 : "rhizomatous but sometimes densely tufted" mais il est difficile d’admettre des rhizomes chez J. acutus où nous observons un tallage intravaginal.

J. conglomeratus p.790 : "stalked heads" est vague, l’inflorescence correspondante serait probablement une anthèle de corymbes bombés.

Luzula sylvatica p.791 : " long rhizomes " est abusif car nous n’avons jamais observé de rhizomes chez cette espèce déterminée par les autres caractères ; par contre, les stolons mésomorphes manquent.

Sur certains individus, des hésitations entre L. campestris et L. multiflora sont peut-être dues à des intermédiaires entre ces 2 espèces.

L. multiflora ssp. "clusters subsessile in compact lobed head" signifie peut-être grappe pyramidale d’épillets, et "stalked corymbose clusters" est probablement à comprendre come une anthèle d’épillets. Par ailleurs, les intermédiaires entre sous-espèces semblent répandus, en particulier en raison de différents types d’inflorescence sur une même touffe (classiquement les talles vigoureuses ont tendance à être en anthèle tandis que les chétives sont pyramidales, et les intermédiaires sont mixtes).

Eriophorum p.795 : "long or short rhizomes" mais certaines espèces sont dépourvues de rhizomes (ou alors elles appartiennent à un autre genre non prévu), en particulier E. latifolium et E. vaginatum (pour laquelle on trouve " rhizomes very short ").

Trichophorum p.795 : "only the uppermost leaf-sheat with a blade" alors qu’au moins les 2 feuilles supérieures de la rosette ont régulièrment un limbe individualisé pour T. cespitosum (ou alors c’est un genre non prévu).

Eleocharis p.796 : " leaf-blade 0 " alors que les plantules ont leurs premières talles avec des limbes.

E. palustris x E. uniglumis est cité mais non décrit ; le diagnostic par rapport aux 2 parents reste énigmatique.

Bolboschoenus maritimus p.797 : il manque le tubercule caulinaire à la limite entre rhizome et rosette orthotrope.

Scirpoides holoschoenus p.798 : "strongly rhizomatous" alors que c’est plutôt sans rhizomes ; "inflorescence variously stalked or sessile globular heads" alors que c’est une anthèle de glomérules (globuleux) (cf. anthèle des Scirpus in Sachs, 1874 p.679)

Schoenoplectus p.798 : des hésitations de déterminations correspondent peut-être à des intermédiaires entre S. lacustris et S. tabernaemontani.

Isolepis p.800 : "densely tufted" alors que I. setacea est à rhizomes.

Cyperus eragrostis p.801 : "shortly rhizomatous" alors que les rhizomes sont plutôt absents.

Rhynchospora fusca p.802 : il manque les rhizomes.

Carex spicata p.812 : sur la photo d’utricule, l’épaississement spongieux du tiers inférieur n’est pas visible.

C. divulsa ssp. divulsa p.811 : "lower spikes well spaced out" mais en fait c’est une inflorescence composée avec des branches à la base.

C. arenaria : clé n°9 "terminal spike all male" amène à 3 hypothèses : soit des intermédiaires entre C. disticha et C. arenaria, soit C. arenaria est généralement à épillet terminal femelle à sa base, soit un taxon manque (C. reichenbachi ?).

Bambuseae p.836 : il manque les rhizomes, en particulier pour Pseudosasa japonica.

Milium effusum p.842 : "tufted" alors qu’il y a des rhizomes courts (cf. Klapp, 1957 p.191).

Festuca p.843 : "without stolons" pose problème car des échantillons qui correspondent au genre Festuca par les autres caractères sont stolonifères (cf. Chicouène, 1999).

F. arundinacea p.844 : "rhizomes 0" alors que des rhizomes courts sont présents (cf. Chicouène, 1989).

F. x aschersoniana : il manque une description explicite ; pour les différences d’inflorescence entre F. pratensis et F. arundinacea (n°3 de la clé) par le nombre d’épillets de la petite branche du nœud inférieur supposé à 2 branches alors que ce nombre peut aller de 1 à au moins 3 ; ce caractère dépend entre autre de la vigueur des talles, aussi en utilisant le caractère tel qu’indiqué par Stace, les talles d’une même touffe peuvent aboutir à des espèces différentes.

N°7, il existe des plantes intermédiaires qui combinent des caractères des 2 alternatives, à savoir gaines soudées et tallage intravaginal (cf. Chicouène, 1999 et 2002).

N°9 : il y a souvent des hésitations entre F. arenaria et F. rubra.

N° 16 : : il y a parfois des hésitations entre F. armoricana et F. huonii.

F. filiformis p.849 : "culms to 35 cm" alors que des plantes correspondant à cette espèces par les autres caractères ont des chaumes beaucoup plus hauts sur les pelouses de Puy-Saint-Bonnet (Maine-et-Loire).

Festulolium p.850 : les descriptions sont insuffisantes pour distinguer les plantes issues d’un ou 2 parents à lemmes aristées.

Lolium p.851 : la préfoliation est indiquée enroulée sauf pour L. perenne ; en particulier les individus qui mènent à L. multiflorum par d’autres caractères ont la première ou les 2 premières feuilles de chaque talle à préfoliation pliée ; il y a des problèmes pour distinguer L. multiflorum de L. x boucheanum sur la base des caractères proposés.

Pour L. multiflorum : n° 3 de la clé "without tillers at flowering" et "annual or biennal" posent problème (par exemple, les cultivars inscrits sous ce nom d’espèce ont des talles végétatives toute l’année), et dans la description " awns nearly always present " est vague.

Vulpia p.853 : pour certains individus, il y a des hésitations entre V. bromoides et V. myuros.

Poa annua p.857 : "panicle-branches usually patent to reflexed at fruiting" mais les branches du cm supérieur restent dressées (cf. dessins in Hubbard p.166).

Poa humilis p.858 : "lowest panicle-node with 2-5 branches" mais c'est plutôt "mostly in pairs or three" (cf. Hubbard p. 191), voire 1 seule.

Briza media p.856 : il manque les rhizomes (cf. Hubbard, 1954 p.189 et Klapp, 1957 p.189).

Poa p.856 : "sheaths overlapping" alors que les gaines sont observées soudées, et indiquées ainsi pour le genre Poa par Watson & Dallwitz (1992).

Poa bulbosa : "base of culms swollen" alors que ce ne sont pas les bases des chaumes qui sont tubérisées mais les bases des gaines des talles végétatives (cf. Raspail, 1825).

Poa annua : n°15 de la clé : "panicle branches usually patent…" alors que les branches du cm supérieur ont tendance à être dressées pour les plantes semblant typiques par ailleurs (elles ne paraissent pas intermédiaires avec P. infirma).

Des hésitations parfois entre P. pratensis et P. angustifolia correspondent probablement à des intermédiaires.

Dactylis p.859 : "sheaths overlapping" alors que les gaines sont observées soudées et indiquées ainsi pour le genre Poa par Watson & Dallwitz (1992).

Glyceria p.862 : "rhizomes and/or stolons" mais les tiges plagiotropes font habituellement défaut pour G. declinata et parfois pour G. fluitans.

G. maxima : il manque les rhizomes (cf. Hubbard, 1954 p.103, et Klapp, 1957 p.190).

G. fluitans : il manque les stolons fréquents.

G. notata : il manque les stolons habituels.

Helictotrichon pubescens p.864 : il manque les rhizomes.

Arrhenatherum elatius p.864 : il manque les rhizomes courts. Des intermédiaires entre les 2 taxons sont déjà signalés par Royer (1883 p.579).

Holcus lanatus p.868 : il manque les stolons courts.

Anthoxanthum odoratum p.871 : il manque les rhizomes courts.

Agrostis p.873 : n° 10 de la clé A.capillaris "spikelets all well separated" est probablement à comprendre comme axes étalés ; et pour A. gigantea "spikelets in+- dense clusters" signifie probablement que les branches principales sont étalées et que les pédicelles sont appliqués. Pour A. x murbeckii, "intermediate panicule shape" est probablement à comprendre comme pour A. gigantea. Et la différence entre ces 2 taxons n’est pas suffisamment explicitée.

A. vinealis p.876 : " panicles strongly contracted " mais les inflorescences ne sont pas toujours contractées (cf. Hubbard, 1954, Widen, 1971, et Flora Europaea, 1980)
Alopecurus p.880 : " spike like panicle " alors qu’il s’agit plutôt d’une grappe chez A. myosuroides.

A. pratensis : il manque les rhizomes courts (cf. Klapp, 1957 p.189).

A. geniculatus : il manque les stolons (cf. Hubbard, 1954 p.307).

Phleum p.882 : n°1 de la clé "without tillers at flowering" et "with tiller" est à comprendre comme avec ou sans talles végétatives vivantes à l’anthèse..

N°4 de la clé : il manque probablement des intermédiaires entre P. pratense et P. bertolonii.

Bromus p.884 : n° 6 de la clé, hésitation fréquente entre les 2 alternatives pour les longueurs de branches d’inflorescence car pour ces inflorescences pyramidales, la longueur des branches basales dépend de la vigueur de chaque talle.

B. hordeaceus p.885 ssp. thominei : la dureté de la lemme manque.

Anisantha p.887 : n° 2 de la clé, des intermédiaires entre A. diandra et A. rigida (cf. Dupont, 2001).

Brachypodium p.891 : les descriptions ne sont pas assez explicitées pour distinguer B. x cugnacii.

Triticeae p.891 : "inflorescence a spike" alors que chez Hordeum, c’est habituellement une grappe (cf. Chiouène, 1998).

Elytrigia p.892 : la description est insuffisante pour différencier E. x laxa et E. x obtusiuscula.

Hordeum murinum p.895 : il manque les intermédiaires classiques entre ssp. murinum et leporinum.

Panicum p.910 : n° 1 de la clé "leaf sheath glabrous" alors que pour les plantes vraisemblablement appelées P. schinzii et P. dichotomiflorum, les gaines inférieures sont velues.

Setaria p.914 : "panicle" mais il existe aussi les grappes par exemple chez S. pumila ".

Digitaria p.916 : Pour D. ischaemum et D. sanguinalis, "culms decumbent to erect" ne met pas en évidence les différences de port entre les 2 espèces (D. sanguinalis ayant tendance à être plus dressée).

Zea p.918 : "spike-like raceme" mais il manque les panicules (à la base des branches vigoureuses).

Asphodelus p.926 : "inflorescence racemose" est vague, il faut préciser "cylindrique ou presque".

Simethis (1 sp. : S. planifolia) p.926 : "inflorescence cymose" est trop vague ; et "rhizomatous" est flou (Seignette, 1889 p.525, pour cette espèce : "la propagation et la ramification se fait par des racines renflées qui ont 2 cm de longueur sur 5 à 10 mm de largeur").

Ornithogalum p.931 : n°2 de la clé "inflorescence corymbose" vs. "elongated raceme" est vague ; ces descriptions correspondent respectivement à la silhouette et au type de ramfication ; c’est trop flou pour utiliser la clé.

Dactylorhiza p.973 : D. x transiens (D. fuchsii x D. maculata) "over-recorded for plants difficulte to determinate" : la remarque pour la phytogéographie vaut probablement aussi pour les parents mais en sens inverse.


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