GLOSSAIRE DE TERMINOLOGIE
Les principaux termes usuels sont retenus ; sauf exceptions,
j'essaye
de remonter à LINNE.
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; sinon
les définitions proposées sont des
synthèses personnelles.
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acaule (employé par LINNE, morphologie de la tige) : pour une tige (ou portion de tige) n’ayant pas subi de croissance intercalaire ; les feuilles sont en rosette.
accomodat : réponse d'individus qui croissent dans des conditions de vie données anormales et qui se manifeste sur des individus par l’état de certains caractères qui ne seraient pas les mêmes si ces mêmes individus subissaient un environnement sans la contrainte. En limite de survie. C'est une somation (modification du soma).
achaine : "(achaina...) : fruit monosperme, indéhiscent, ordinairement sec, dont le péricarpe adhère plus ou moins intimement avec l'enveloppe propre de la graine, et avec le tube du calice. Ex. Synanthérées" (LECOQ & JUILLET 1831 p.18).
actinomorphe : (surtout en morphologie florale) = symétrie axiale.
aculéole (DUVAL-JOUVE ? morphologie et anatomie) : expansion épidermique siliceuse (comme les poils des tiges et des feuilles) plus ou moins en forme de crochet et donnant un aspect scabre à la surface qui en porte.
adventice : (phytogéographie) ;
cf. Gérardin &
Desvaux (1817 p 5) = "adventices (plantes). Plantae spontales.
Roger
Schabol a le premier introduit ce mot, dans la pratique du jardinage,
pour
désigner les végétaux qui croissent
d'eux-mêmes,
sans avoir été semés ; il aurait pu
ajouter de main
d'homme, et alors la définition eut
été plus régulière
; car il savait qu'il n'existe aucune plante qui originairement n'ait
été
produite par une semence" ; puis utilisé par De Gasparin
(1843-1851,
tome 5, surtout p.62, 63, 1?) et De Candolle (1855 p.643 "plantes
étrangères
d'origine, mais mal établies, pouvant disparaître
d'une année
à l'autre").
Adventiv (en anglais, sens
phytogéographique, cité
par Webb, 1978,
in Taxon 27 : 6).
adventif, adventive : (morphologie
générale) bourgeon,
pousse, racine ; contraire de "normal" ; "Qui se développe
dans
une partie ou sur un organe où sa position n'est pas
ordinaire ni
naturelle" (LECOQ & JUILLET 1831) ;
racines adventives : « Je désigne sous le nom de
racines
adventives ces filets radicaux qui, au lieu de naitre des troncs
radicaux,
se développent sur la tige, les branches, ou quelquefois sur
d’autres
organes » DE CANDOLLE (1827 p 258) - les racines adventives
ne dérivent
pas de la ramification de la racine principale (qui est produite par un
embryon).
bourgeons adventifs : ni terminaux, ni axillaires, ils peuvent naître sur n'importe quel organe (dépend des potentialités organogéniques de chaque plante) : racine, tige, pétiole, limbe - utilisé par Van Tieghem.
aérophyte : "nom donné par Lamouroux aux plantes qui vivent dans l'air, par opposition à celles qui vivent dans l'eau, que l'on désigne sous le nom d'Hydrophytes" Lecoq & Juillet, 1831 p.25. - c. plante terrestre.
agrostographie : "partie de la botanique descriptive, qui a pour objet l'étude des plantes de la famille des Graminées" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.27).
akène "voyez achaine" (LECOQ & JUILLET 1831 p.28).
alterne : "...disposition des partie d'un végétal... quand ces deux parties sont placées d'un et d'autre côté d'un axe, mais sur un même plan, et qu'elles ne sont ni opposées, ni verticillées" (LECOQ & JUILLET 1831 p.31). Selon le contexte, le terme s'applique à toute la tige, ou seulement à la portion de tige allongée (pas aux rosettes).
aiguillon : "(Aculei.) Ce sont des productions dures et pointues comme les épines, mais qui ne sont que contiguës avec les tiges, avec les rameaux, les feuilles, les fruits, etc. de la superficie desquels on les détache sans éprouver beaucoup de résistance. Les aiguillons diffèrent des épines, en ce que celles-ci sont continues, et font corps avec les tiges et les rameaux, dont on ne peut les séparer sans les casser : les piquants du rubus idaeus, du rosa centifolia, sont des aiguillons ..." BULLIARD, 1800). Ainsi du point de vue anatomique, on peut probablement considérer que les aiguillons se sont fixés au corps du membre qui les porte que sur l'épiderme monostromatique s.s.
amphibie (XVIè
d'après Petit Robert) : "se dit
particulièrement des plantes qui peuvent vivre
également
dans l'eau et hors de l'eau" (LECOQ & JUILLET 1831 p.36).
"...plantes en même temps terrestres et aquatiques, ou
qui peuvent vivre et végéter alternativement, la
tige recouverte
d'eau ou à l'air libre." (DE SAINT-PIERRE, 1852 p.375).
ancipité : ("anceps") "comprimé et ayant deux bords opposés, plus ou moins tranchans" (LECOQ & JUILLET 1831 p.40).
androcée : "M. Raeper a proposé ce nom pour désigner l'ensemble des étamines, de même que les noms de calice, corolle et pistil désignent l'ensemble des sépales, des pétales et des carpelles" (LECOQ & JUILLET 1831).
angiosperme :
"végétal dont les graines sont revêtues
d'un péricarpe distinct. On n'emploie guère ce
mot que par
opposition à gymnosperme" Lecoq & Juillet, 1831 p.42
- à
ne pas confondre avec "angiospermie" de Linné =
2è ordre
des Didynames, à 4 étamines dont 2 plus courtes
("et non
4 graines nues comme dans la Gymnospermie" (LECOQ & JUILLET
1831 p.42).
Angiospermae : c'est un rang
taxonomique désignant
des plantes la plupart angiospermes, opposé à Gymnospermae.
annuelle (employé par LINNE, repris par RAUNKIAER) : plante dont la durée de vie est inférieure à un an.
anomales : "nom donné par Tournefort...11è classe (qui) renferme toutes les plantes herbacées dont la corolle est polypétale irrégulière, et non papilionacée... fumeterre, ancolies..." Lecoq & Juillet, 1831 p.43.
anthèle (MEYER E., 1819, morphologie florale) : type d’inflorescence dont les branches (nombreuses), alternes, dépassent l’axe qui les porte ; ces branches sont généralement 10 fois plus longues que la portion d’axe principal compris entre leur insertion et le sommet de cet axe, elles sont donc d’autant plus longues qu’elles sont insérées plus bas ; celles qui sont insérées plus bas ont tendance à dépasser celles qui sont insérées plus haut.
anthère : "partie de l'étamine qui renferme le pollen avant la fécondation ; le plus souvent elle est formée de deux petites poches membraneuses...(qui) se nomment loges" (LECOQ & JUILLET 1831 p.45).
anthèse : "l'ensemble des
phénomènes que
présentent les fleurs quand elles s'ouvrent et
s'épanouissent.
Quelques botanistes nomment anthèse le temps où
tous les
organes d'une fleur sont dans leur parfait accroissement, temps qui,
pour
ceux-ci, est essentiellement indiqué par
l'émission du pollen
; enfin, il en est pour qui l'anthèse consiste dans
l'ouverture
des loges des anthères seulement" (LECOQ & JUILLET
1831 p.46).
- Généralement synonyme de "floraison".
arbre : 2 sens ; employé
déjà par les grecs
- adulte d’un ligneux haut présentant un tronc et
un houppier,
- espèce quelque soit le stade de développement
de l’individu
si l’adulte est un arbre au sens défini
précédemment.
architecture végétale : cf. Troll (herbes et ligneux) et F. Hallé (arbres...) : a pour objet de décrire l'organisation d'une plante dans la répartition de ses différents organes, en particulier des systèmes d'axes(tiges -incluant inflorescences- et racines -des Rhizophytes-) dans une partie ou dans leurs relations. Les agencements (décrits de façon plus ou moins précise) d'organes ou portions d'organes les uns par rapport aux autres, au sein d'un ensemble d'organes ou d'un individu, dans l'espace, voire aussi dans le temps.
aristé (arista Jung d'après STEARN 1973 p.32) : qui porte une arête.
ascendant : "se dit généralement de toute partie qui, étant horizontale à la base, se courbe pour gagner la ligne verticale..." Lecoq & Juillet, 1831 p.57. ; c'est différent d'une partie qui croit verticalement et qui se couche à sa base sous l'action de son poids (ex. stolon passif).
association végétale : "la réunion de toutes les plantes d'une même station" (employé par LECOQ, 1854, 1 : 134).
axile : "M. Richard désigne, sous le nom de graines axiles, celles qui sont attachées vers l'axe rationnel du fruit..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.67).
baie : "tous les fruits charnus, sans noyau, contenant une ou plusieurs graines éparses dans la pulpe, ou enfermées dans une ou plusieurs loges... On appelle improprement baie, dans plusieurs conifères, un fruit qui ne diffère de celui du cyprès que parce que les bractées y sont charnues, et ne se séparent point à maturité" (LECOQ & JUILLET 1831 p.69).
biologie : Lamarck (1802) "c'est à ces corps singuliers et vraiment admirables qu'on a donné le nom de corps vivants ; et la vie qu'ils possèdent, ainsi que les facultés qu'ils en obtiennent, les distinguent essentiellement des autres corps de la nature. Ils offrent entre eux et dans les phénomènes divers qu'ils présentent, les matérieux d'une science particulière qui n'est pas encore fondée, qui n'a pas même de nom, dont j'ai proposé quelques bases dans ma philosophie zoologique, et que je nommerai biologie".
bisannuelle : biennis employé par Linné ? ; plante qui vit entre un et 2 ans.
bourgeon "(gemma) : sous
le nom général
de bourgeons, beaucoup d'auteurs comprennent le turion, le bulbe, le
tubercule,
les bulbilles, et enfin les bourgeons proprement dits..." (LECOQ
&
JUILLET 1831 p.88).
"ils sont nus ou écailleux, suivant qu'ils sont
privés
ou entourés d'écailles plus ou moins nombreuses.
Les premiers
appartiennent aux plantes herbacées ; on observe les seconds
dans
les arbres de nos climats." (LECOQ & JUILLET 1831 p.89).
"Bourgeons nus et bourgeons écailleux - Ils sont
nus quand
toutes les jeunes feuilles se ressemblent et donnent en grandissant de
véritables feuilles ; ils sont écailleux quand
leurs feuilles
extérieures se modifient tellement, qu'elles prennent la
forme d'écailles
scarieuses qui tombent aussitôt après
l'épanouissement.
La plupart des plantes herbacées ont des bourgeons nus ; le
plus
grand nombre des arbres de nos contrées ont des bourgeons
écailleux."
(PAYER, 1857 p.69)
bouton : "voyez bourgeon - on donne encore de nom à l'ensemble des organes floraux avant leur épanouissement" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.90°.
bouton : "Avant que la fleur s'épanouisse, les diverses parties qui la constituent sont pressées les unes contre les autres, de manière à former un corps plus ou moins arrondi qui prend le nom de bouton. Le bouton est donc le premier âge de la fleur comme le bourgeon est le premier âge de la branche." (PAYER, 1857 p.125).
bractée : "ce sont de petites feuilles particulières qui se trouvent dans le voisinage des fleurs, et qui diffèrent des feuilles ordinaires par la forme ou la couleur..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.91).
branches : "divisions principales et secondaires du tronc et de la tige..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.92).
buisson : "se dit, d'après M. de Candolle, d'un arbrisseau bas et très rameux dès sa base" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.94).
caduc (caduque) : 2 sens ; qui tombe, ne reste pas attaché à l’organe qui le porte ; cf. caducifolié.
caducifolié : se dit d’une plante à végétation saisonnière
calice (calyx créé par Malpighi d'après Stearn 1973 p29 ; il inclut l'involucre des Composées) ; il inclut S + P pour Tournefort.
campanulé : "ayant la forme d'une cloche" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.104).
capsule : "(boite) tous les fruits qui ne se prêtent pas aux classifications plus ou moins artificielles des botanistes... ce sont des fruits simples, secs, dehiscens, polyspermes, et dont la déhiscence a lieu, soit par des ouvertures particulières, soit par la séparation du fruit ou plusieurs valves..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.108).
caractère : "signe propre
à un objet, qui sert
à le faire reconnaitre et à le distinguer des
autres... sa
valeur... On nomme caractères positifs ceux qui sont
tirés
des modifications d'un organe, et caractères
négatifs, ceux
qui sont tirés de l'absence de cet organe. On donne le nom
de caractères
distinctifs aux différences que présentent deux
organes semblables
comparés entre eux, aux différences produites par
la présence
ou l'absence d'une organe, enfin, à tous les
caractères de
comparaison qui servent à distinguer deux objets..." (LECOQ
&
JUILLET, 1831 p.109).
- Un caractère comporte au moins deux états
qualitatifs
ou est numérique.
cariopse : "Richard a désigné sous ce nom une espèce de fruit dont les caractères sont d'être sec, indéhiscent, monosperme, et d'avoir un péricarpe tellement mince et adhérent, qu'on le confond avec les téguments de la graine, dont on ne peut le distinguer à l'époque de la maturité... (LECOQ & JUILLET, 1831 p.111).
carpelle (carpellum Dunal 1817 d'après Stearn 1973 p42) : "dans un fruit multiple, le fruit partiel résultant de chaque ovaire" (Dunal) - unité (zygomorphe) constitutive d'un pistil (unité unique dans certains pistils simples), comportant au moins une zone renflée (en ovaire, généralement à la base) et un apex en stigmate (souvent renflé et/ou velu).
caulescent (employé par LINNE, morphologie des tiges, contraire de « acaule ») : tige subissant une croissance intercalaire.
caulinaire : d'après l'éthymologie = se rapportant à la tige. Pour les Angiospermes, suite à Linné en particulier, "feuilles caulinaires" correspond aux feuilles insérées sur une portion de tige allongée, par opposition à feuilles "radicales" (feuilles de la rosette basale). En bryologie, se rapporte seulement aux feuilles de la tige principale ; ex. employé en particulier pour les Sphagnum (ex. par Touffet, 1969).
centrifuge : "M. Raeper nomme centrifuge une évolution régulière dans laquelle la fleur centrale de chaque degré de ramification fleurit toujours avant celles qui terminent les rameaux nés au-dessous d'elle ; de sorte que dans les cas où des fleurs sont rapprochées, la fleuraison va du centre à la circonférence, comme on peut le voir dans les Sedum, le Drosera, et toutes les plantes dont les fleurs sont disposées en cime." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.118).
centripète : "M. Raeper nomme centripète une évolution régulière dans laquelle les fleurs extérieures ou inférieures s'épanouissent les premières, comme dans les ombelles, les épis" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.119).
chalaze : "c'est le nom qu'a donné Gaertner à l'ombilic interne de la semence..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.121).
chalumeau :"tige simple, herbacée, sans noeud, et plus ou moins fistuleuse, comme celle des Joncs." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.121).
cladodes (d'après Duchartre, 1868, BM Rennes 16477, p. 21 "après M. de Martius et Kunth, Clos donne le nom de cladodes" Clos D, 1861 - Cladodes et axes ailés. Mém. Acad. Sc. Toulouse. 5è ser. V : 71-102)
coleoptile : "nom donné par M. Mirbel à un petit étui membraneux ou charnu, provenant des cotylédons, et qui enveloppe la base de la plumule, comme dans les Liliacées." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.156).
coléorhize : M. Mirbel nomme ainsi un petit appendice en forme d'étui qui enveloppe l'origine de certaines radicules, comme on peut l'observer dans les Graminées." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.156).
collet : "plan intermédiaire
entre la racine et la tige"
DE CANDOLLE, 1813 p. 323 ; « le point de jonction de la
racine avec
la tige ou la tranche qui les sépare, porte le nom de collet
; c’est
de ce collet que partent en sens opposé la tige et la racine
»
DE CANDOLLE (1827 p. 240) « M. de Lamarck
l’appelait nœud vital »
DE CANDOLLE (1835 p 43)
"Le collet est la limite entre l'axe hypocotylé et
la racine
principale. On peut fixer ainsi sa position : c'est le plan
qui passe
par le milieu des cloisons séparant les cellules les plus
inférieures
qui ne s'exfolient pas, des premières cellules qui en
s'exfoliant
laissent à découvert les
éléments de l'assise
pilifère" Bonnier & L. p 434 =
définitions morphologique
et anatomique.
« la limite entre tige et racine est souvent le point
où
apparaissent les premiers poils absorbants, puis,
après la
chute de ceux-ci, le point où s’arrête
la teinte jaune ou
brune que présente alors la racine ; souvent aussi ce niveau
mérite
le nom de collet » PLANTEFOL (1939, p.30).
convoluté (terme ancien, probablement XVIIIème) : qualifie les limbes, les lemmes,... dont les bords sont enroulés vers la face ventrale.
cormus : "Wildenow désigne ainsi toute la partie des plantes cryptogames qui se trouve hors de terre, sans cependant comprendre la fructification dans cette acception générale" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.166).
corolle : "partie intérieures du périgone double ; c'est presque toujours la partie la plus élégante des végétaux..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.167).
corymbe : "Mode d'inflorescence, dans lequel toutes les fleurs sont placées à peu près au même niveau, comme dans l'ombelle, mais qui diffère de cette dernière en ce que les pédicules ne partent pas tous du même point...- Pline employait ce mot pour désigner les fleurs rassemblées en boule - M. de Candolle propose de réserver l'expression de corymbe pour un cas déterminé, savoir : le cas d'inflorescences, dont l'axe central suit la loi des inflorescences terminées, et les branches latérales celles des inflorescences indéfinies. Presque toutes les Synanthérées sont des exemple de ce système..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.171).
corymbiforme : De Candolle, 1844 p.407
Cryptogamie : employé par Linné pour désigner un mode de reproduction sexué ; désigne également l'étude des Cryptogames.
culmaire (terme probablement du XVIIIème, de culmus = chaume) : qualifie les organes (souvent les feuilles) insérés sur le chaume, c’est-à-dire une tige orthotrope à entre-noeuds allongés ; ce qualificatif exclut par exemple les feuilles « radicales » en rosette, celles des stolons et celles des rhizomes.
cuticule (cuticula) : "Grew employait le mot cuticule pour l'épiderme des jeunes plantes seulement... M. de Candolle distingue la cuticule de l'épiderme ; il regarde l'épiderme comme produit par l'épaississement du tissu cellulaire extérieur, et il donne le nom de cuticule à la membrane qui revêt les jeunes pousses..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.184)
diaspore : tout organe de propagation des plantes ; (SERNADER R., 1927 - Zur morphologie und Biologie des Diasporen. Nova Acta Regiae Societatis Scientarum Upsaliensis, 103 p. : "Eine Diaspore besteht aus dem Keim oder den Keimen und dem begleitenden Organkomplex, welche eine Pflanze im Dienste der Propagation abtrennt." p. 6).
diagéotrope : probablement DARWIN (cf. HACKEL : Festuca) : cas particulier de plagiotropie où l’axe est horizontal ou parallèle à la surface du substrat.
dioïque : "on nomme plantes dioïques celles qu appartenant à la Dioecie de Linnée, ont les fleurs unisexuées portées sur deux individus différents. (LECOQ & JUILLET, 1831 p.206).
drageon "branches enracinées qui
accompagnent le pied
ou le tronc de l'arbre qui les a produites, dont on peut les
détacher
sans leur ôter la faculté de reprendre racine en
les transplantant"
(BULLIARD 1800). Royer (1871, in BSBF) l'utilise pour les racines
traçantes
et les rhizomes.
"plante drageonnante = qui produit des pousses basilaires,
allongées
et souvent multiples, gemmifères, rampant sous le sol
à une
distance variable" Baillon p.472
cf. Gérardin & Desvaux, 1817
drupe : "fruit charnu qui renferme en son intérieur un noyau, c'est-à-dire une loge à paroi osseuse ou ligneuse... formé par l'endocarpe..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.216).
écotype : type (de plante) d’individu défini à partir de populations qui ont acquis des caractères héréditaires discontinus différents de ceux des autres populations de la même espèce et dont l’individualité est assurée par un isolement plus ou moins important du point de vue de la reproduction. L’écotype est en principe adapté à un milieu particulier (à une contrainte donnée).
endocarpe : "nom donné par Richard à la membrane pariétale qui revêt la paroi interne du fruit, et qui en forme les loges. La consistance de cette membrane varie ; car elle est tantôt d'une ténuité extrême, tantôt elle est dure, résistante, et assez semblable à du parchemeim ; d'autrefois, enfin, elle est tout à fait osseuse, comme dans les fruits à noyau..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.227).
endogènes : "M. de Candolle...vasculaires... vaisseaux comme épars dans toute la tige... = Monocotylédons" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.228).
épine : "(Spinae.) Ce sont des productions dures et pointues qui sont continues ou font corps avec les différentes parties des plantes qui en sont pourvues, de manière qu'on ne peut les en séparer sans les casser." (BULLIARD 1800). Donc n'mporte quel membre de la plante peut en porter, y compris les feuilles (ex. sur les limbes de certaines sp. de Cirsium). Du point de vue anatomique, on peut probablement interpréter les épines comme des productions qui englobent d'autres tissus sous-jacents des membres que l'épiderme monostromatique s.s. (des tissus de soutien sous-jacents sont impliqués).
endorhizes : "C. Richard... phanérogames... à radicule recouverte par un étui qu'elle est obligée de percer = monocotylédones" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.229).
endosperme : "nom donné par Richard au périsperme" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.229).
épicarpe : "nom donné par Richard père à la membrane externe du péricarpe. Cette membrane ordinairement mince, et qui détermine la forme du fruit, est formée par l'épiderme qui recouvre les autres parties de la plante." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.235).
épicotyle : partie de tige située au dessus des cotylédons.
épigé :"Les cotylédons sont dits épigés, quand pendant la germination, ils sont entraînés par la tigelle au-dessus du sol..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.236).
épiphytes : "M. Mirbel désigne par cette épithète les plantes qui naissent sur d'autres végétaux, dont ils ne tirent cependant pas leur nourriture" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.237).
espèce : (employé par LINNE, fixiste) - boutade : ensemble des individus désigné par un même binôme latin ou une même diagnose d’espèce.
étamine (stamina Vaillant 1717 d'après Stearn 1973 p33) : organe mâle des Spermaphytes.
étiolement : "...végétaux soustraits à la lumière...les tiges s'allongent, deviennent grêles, aqueuses ; les feuilles blanchissent..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.244).
exorhizes : "Richard...extrémité de l'embryon est nue, et devient elle-même la racine de la nouvelle plante...c. dicotylédones" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.248).
extra-axillaire : s’oppose à axillaire ; désigne les bourgeons qui sont situés vers le sommet de l’entre-noeud - interprétés comme la conséquence d’un déplacement de la localisation de la croissance intercalaire - étudié par F.BUGNON - "Les bourgeons, les fleurs, etc., sont dits extra-axillaires, quand au lieu de naître de l'aisselle des feuilles, ils naissent au-dessus ou hors de l'aisselle." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.249).
feuillage : ensemble des feuilles chlorophylliennes d’un individu.
feuille : sa conception a
évolué ; LINNE = limbe
; depuis GOETHE, LAMARCK et DE CANDOLLE : membre à
symétrie
bilatérale, à croissance définie et
porté par
une tige – ses adaptations sont très
variées
"La feuille a pour caractères principaux de
présenter
une symétrie bilatérale, d'être
portée par la
tige, d'avoir une croissance limitée et une forme
déterminée"
(BONNIER & L. p318).
feuille composée (folium compositum Jung d'après STEARN 1973 p31 ; "diffère d'une branche ou d'une pousse..."
filet (filamenta (des étamines) Vaillant 1717 d'après STEARN 1973 p33) : "= queues qui servent d'attaches et des supports aux testicules" (VAILLANT, 1718 p.10).
fleur : organe de reproduction
caractéristique des Angiospermes
(voire des Spermaphytes pour certains auteurs) : s.s. =
extrémité
d'un rameau court spécialisé qui porte au moins
un androcée
ou un pistil chez une Angiosperme ; au s.l. inclut tout
androcée,
même d'une Gymnosperme.
"Les fleurs, absolument parlant, ne doivent être prises que
pour
les organes qui constituent les différents sexes des
plantes...
sur ce principe, je nomme fleurs nues ou fausses
fleurs, ou si l'on
veut, fleurs effleurées, les organes de la
génération
qui sont denuez de petales, et vraies fleurs, ceux qui en sont
revestus"
(S. VAILLANT, 1717).
"Flos. Dans le langage botanique, on donne le nom de fleur à
l'ensemble des organes de la fécondation chez les
Phanérogames
(étamines et ovaire ou pistils) groupés
à l'extrémité
d'un même axe nommé pédicelle (quand
cet axe est très
court la fleur est dite sessile) ; on donne même le nom de
fleur
à un seul de ces organes (étamine ou ovaire) chez
les végétaux
où ils se trouvent isolés, qu'ils soient ou non
entourés
d'enveloppes florales (corolle et calice, organes
désignés
dans certains cas sous le nom général de
périanthe).
- Par extension, on donne le nom de fleurs stériles
à celles
qui sont réduites aux enveloppes florales..." (DE
SAINT-PIERRE,
1852).
fleuron : "flosculus. Noms donné aux fleurs gamopétales qui constituent par leur ensemble l'inflorescence... des Composées..." (DE SAINT-PIERRE, 1852).
flore :
- "Linné a le premier donné le nom de flore aux
ouvrages
destinés à présenter
l'énumération des
plantes d'un pays" (GERARDIN & DESVAUX, 1817 - Dictionnaire
raisonné
de botanique) ? et De Candolle 1813 p.269.
- "La flore d'une contrée est l'énumération et la
description de toutes les espèces qui y croissent,
envisagées d'une manière purement phytographique et
indépendante de l'abondance de chacune d'elles ; le nombre des
espèces y forme un total considéré d'une
manière abstraite." (Thurmann, 1849, p.22)
- "La flore est d'autant plus riche que les espèces sont
plus
nombreuses" (LECOQ, 1854, 1 : 7).
- "l'ensemble des espèces qu'on trouve
dans un pays en
constitue la flore" (DUCHARTRE, 1885 p 1204).
- "on donne d'ordinaire le nom de flore à... (la
nomenclature
de toutes les plantes indigènes ou introduites dans la
contrée),
au travail consacré à la systématique
et où
les plantes se trouvent classées en ordres, familles, genres
et
espèces" (DRUDE & POIRAULT, 1897, p. 2).
- bref : liste des taxons d'un territoire ; par
extention (abusive
peut être) à l'ouvrage qui sert à les
déterminer
(qui est simplement un "ouvrage de détermination").
forme de croissance = accomodat (PLANTEFOL).
fronde : "(frons). Linnée a donné le nom de frons aux tiges des palmiers et des Monocotylédones arborescentes. En général, on se sert maintenant du mot fronde pour indiquer la partie foliacée des Cryptogames. On a remplacé cette expression par celle de thallus dans les Lichens ; on s'en sert pour désigner le feuillage des Fougères ; et M. de Candolle propose de la réserver pour désigner seulement la partie membraneuse et foliacée des Hydrophytes" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.277).
fruit : "(fructus). Ovaire fécondé qui a pris un accroissement plus ou moins considérable ; ses parois prennent alors le nom de péricarpe, et ses ovules celui de graine. Ces deux parties considérées ensemble, constituent les fruits... Le fruit peut être simple, quand il provient d'un seul ovaire, ou composé, quand il provient de plusieurs." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.278).
fruits agrégés,
composés et multiples :
cf. Spjut & Thieret, 1989, Bot.Rev., citent
Gaertner (1788)
:
- fruit multiple = dérive de plusieurs
ovaires d'une
seule fleur ;
- fruit composé = dérive de
plusieurs ovaires
de plusieurs fleurs (= agrégés in De Candolle,
1813).
gaine : "(vagina). Base de certaines feuilles qui enveloppe la tige dans une partie de sa longueur, et tient lieu de pétiole. La gaine peut être fendue... entière..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.285).
gamopétale : "M. de Candolle nomme ainsi les corolles monopétales qu'il considère comme formées par la soudure de plusieurs pétales distincts." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.286).
géographie botanique :
"Grisebach (Abhandl. 1866, p. 307)
distingue trois parties dans la Géographie botanique : une
partie
topographique, une partie climatologique, une partie
géologique,
divisions que nous pouvons encore admettre avec quelques modifications
:
A. Géographie botanique climatologique ;
c'est l'étude
du développement biologique des plantes en tant que soumises
à
des influences extérieures variables avec la situation
géographique.
B. Géographie botanique géologique
; nous entendons
par là l'étude de la formation au cours
des temps géologiques
d'aires commmunes à certains groupes de plantes et celle de
l'influence
exercée sur les flores par les barrières
naturelles.
C. Géographie botanique topographique ou
étude
des facies botaniques. Dans le tapis végétal,
homogène
ou hétérogène, qui couvre une
contrée, et qui
varie d'une région à une autre, d'une station
à une
autre, on peut distinguer un certain nombre de formes
biologiques
fondamentales." DRUDE & POIRAULT (1897, p. 2).
- La partie C correspond à ce qui est appelé
souvent
"écologie végétale".
- cf. aussi géobotanique et phytogéographie.
germination : ex. "acte par le moyen duquel
la plante s'échappe
hors de la graine qui la contient" (VENTENAT, 1799, p. 221)
- s.l.: "La germination est l'acte par lequel l'embryon
fécondé
d'une graine quitte l'état de torpeur dans lequel il a
demeuré
plus ou moins long-temps, reprend la vie, sort de son enveloppe, et
soutient
son existence jusqu'au moment où ses organes
nourriciers sont
développés... elle offre les apparences
suivantes : dès
qu'une graine se trouve placée dans un degré de
chaleur et
d'humidité convenables, elle absorbe l'eau ambiante ;
l'amande de
la graine se gonfle, et par suite de ce gonflement elle rompt son
enveloppe
; dès que la rupture a lieu, la radicule
sort par la fissure
et se dirige vers la terre, où elle commence à
pomper de
la nourriture ; la plumule se redresse et
étale ses cotylédons
: ceux-ci se dessèchent dès que les feuilles
primordialessont
assez développées pour nourrir la jeune plante,
et alors
la germination est terminée : la plante est
sevrée..." (A.P.
De Candolle, 1832 Physio. veg. p.627).
- s.s.: "la saillie de la radicule hors de la
graine correspond
à la "fin de la germination" : tous les
évènements
physiologiques qui caractérisent la germination comme un
processus
physiologique distinct, surviennent, en effet, entre le moment
où
la graine commence à s'imbiber d'eau et celui où
la croissance
de la radicule commence" (Evenari M., 1957 -Rapport sur les
problèmes
physiologiques de la germination., p. 105, in Bulletin de la
Société
française de physiologie végétale,
105-124).
glomérule : "aggrégation irrégulière de fleurs ou de fruits." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.294).
glume : "Gluma, Juss... Enveloppe la plus extérieure des Locustes complètes... Se compose, pour l'ordinaire, de deux folioles... se nomment glumes."(P. de Beauvois, Agrostographie, 1812 p.XXVIII-XXXIII).
glumelle, glumellule : termes propres à quelques auteurs francophones, et dont le sens dépend des auteurs : "Glumella, Rich. = je les appelle glumellules, et non... comme l'a cru P. Beauv. p.XXXIX" (Desvaux, J. Bot. Appl. tome 1 : 66) ; "Dans les Graminées, le nectaire se compose de deux petites écailles de forme très variée, située d'un seul côté de la base de l'ovaire. Ces deux écailles ou paléoles forment la glumelle" (Richard A. ex. 1838, Nouv. él. de Bot., 6è ed. : 381 ou 1876, 11è ed. : 240).
gynécée : "Nom
proposé par M. Raeper pour
désigner l'ensemble des organes femelles de chaque
fleur"
(LECOQ & JUILLET, 1831 p.308).
"Le gynécée occupe le centre de la fleur ; il se
compose
d'un
ou de plusieurs pistils, c'est-à-dire d'un ou de
plusieurs corps
renfermant les jeunes graines qu'on appelle ovules. Lorsqu'il ne se
compose
que d'un seul pistil, il présente à sa partie
inférieure
un renflement, l'ovaire, et à sa partie
supérieure
un
ou plusieurs ... styles, qui sont terminés
chacun... stigmate.
Lorsque le gynécée se compose de plusieurs
pistils, tous
ces pistils se ressemblent, et chacun d'eux a un ovaire et un style
terminé
également par un stigmate." (PAYER, 1857 p.194).
hélophyte : "cryptophytes qui croissent toujours, ou tout au moins de préférence, dans l'eau d'où on voit émerger leurs pousses foliaires et florales ... ne comprend pas tous les végétaux ... palustres ... bourgeons persistants en les plaçant au fond de l'eau [confusion avec p.421 "hydrophytes ont leurs bourgeons persistants situés au fond de l'eau"] ou dans un sol qui en est imbibé" (RAUNKIAER, 1905, 420-421).
hermaphrodite : "qui réunit les deux sexes dans la même fleur" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.316).
hybrides : "doués dans quelques cas d'une fécondité propre : leurs produits reviennent bientôt aux 2 types spécifiques" (Naudin, MNHN, 1858, Ann Sc. Nat. 4è ser. IX 257-278 ; cité par Brongniard p.25 et Duchartre p.299, 1868, BM Rennes, respectivement 16479 et 16477). LINNE (1751) livre : "Plantae Hybridae".
hydrophyte : "on désigne ainsi
d'une manière très
générale, les plantes qui croissent
dans l'eau..."
(Lecoq & Juillet, 1831 p.324) - plante aquatique (sujet
étudié
par ARBER) ; employé dans ce sens par GADECEAU ; au
19è siècle,
certains auteurs utilisaient "hydrophyte" dans le sens d'algue.
Il existe les hydrophytes permanentes ou constantes, et les plantes
alternativement ou facultativement hydrophytes (= amphibies).
hygrophile : "espèces aimant l'humidité " (Thurmann, 1849, p.268) ; désigne des plantes ou taxons vivant dans un sol toujours ou presque toujours saturé d'eau ou à humidité supérieure à la capacité de rétention.
hypocotyle : portion de tige située entre le collet et les cotylédons.
hypogée : "(= sous - terre). Se dit des cotylédons lorsqu'ils ne sont pas soulevés hors de terre pendant la germination, comme dans le pois. Voyez Epigée." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.333).
"infère, inférieur (inferus, hyponemus, Necker). Se dit d'un organe placé au-dessous d'un autre : ainsi le périgone est infère, lorsqu'il est inséré en dessous de l'ovaire, et qu'il n'adhère d'aucune manière avec lui. - L'ovaire est infère lorsque le périgone ou le calice est intérieurement soudé avec lui par sa base, en sorte que son limbe semble naitre de dessus l'ovaire. Voyez Insertion." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.339).
inflorescence : (terme de Linné d'après Parkin, 1914, cité par Tucker, 1999, Bot.Rev.) 2 sens : objet et qualificatif - classifications de BRAVAIS, HY, TROLL (1964), WEBERLING (1989) - ensemble de fleurs non séparées entre elles par des feuilles caractérisées ; "arrangement of the flowering branches and the flowers upon them" (Bentham, 1892, cité par Tucker, 1999 : c'est la définition de "type d'inflorescence" et non d'inflorescence).
inflorescence complexe.
inflorescence composée : "Lorsque les pédoncules de deuxième génération se ramifient comme l'axe principal de l'inflorescence, on ajoute seulement l'épithète de composée à l'inflorescence particulière qui, dans ses diverses ramifications, présente toujours le même mode." (PAYER, 1857 p.106).
inflorescence mixte : "on observe dans certaines plantes des inflorescences qui sont définies dans une partie de leur ramification et indéfinies dans l'autre, et ce sont ces inflorescences que De Candolle appelle mixtes" (PAYER, 1857 p.108).
innovation : « Hedwig
désigne les pousses annuelles
sous le nom latin d’innovationes » DE CANDOLLE
(1829 p 149) - en
pratique généralement
réservé aux herbacées
sempervirentes, désignant les pousses
végétatives
(généralement produites dans l'année)
par opposition
aux pousses florifères (qui portent les innovations) lorsque
la
plante est observée avec son inflorescence.
"zone d'innovation" : TROLL : niveau (par rapport au sol en
particulier)
où sont produites les innovations.
intermédiaire morphologique : désigne un être vivant dont la morphologie est intermédiaire par un ou plusieurs ou tous les caractères (par leurs états ou par la combinaison des caractères) entre les descriptions morphologiques (de la littérature ou inédites) de deux ou plusieurs taxons extrêmes. C'est une simple constatation, et non une interprétation comme "hybride" ou population en cours de divergence (ou mixte = combinaison des deux phénomènes théoriques).
involucre : "Assemblage de petites feuilles florales qui entoure une ou plusieurs fleurs..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.345).
involuté : "Dont les bords sont roulés en dedans" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.346).
irrégulier : "Dont toutes les parties ne sont pas toutes semblables, ou du moins non symétriques..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.346).
lenticelle : "M. de Candolle nomme ainsi des taches rousses ovales que l'on remarque sur l'écorce des végétaux, et que Guettard avait désignées sous le nom de glandes lenticulaires..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.365).
leptomorphe (McCLURE, 1966 p. 25 "It is proposed to call the rhizome proper leptomorph when it is long and slender, and has the following associated characteristics : cylindrical or subcylindrical... diameter usually less than that of the culms originating from it ; internodes longer than broad...") : qualifie les tiges à entre-noeuds beaucoup plus longs que larges ; contraire = pachymorphe. - Mot d'utilisation plus vaste que 'brachyblaste'.
liber : "C'est la partie la plus intérieure de l'écorce. On la nomme ainsi parce qu'elle se compose de plusieurs feuillets superposés que l'on a comparés à ceux d'un livre..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.367).
libre : "En botanique, une partie quelconque est dite libre, quand elle n'adhère à aucune autre, si ce n'est par son point d'insertion..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.367).
ligneux : "(lignosus). On désigne par cette épithète les végétaux ou celles de leurs parties qui sont compactes, et d'une consistance dont la solidité est celle du bois : c'est ainsi, par exemple, que les arbres, les arbustes et les arbrisseaux sont dits végétaux ligneux..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.373).
ligule : "(ligula). On nomme ainsi dans les Graminées, la petite lamelle ou languette qui naît du sommet ou bord libre de la gaine de la feuille. Ce petit appendice, tantôt entier, tantôt frangé, quelquefois même formé par des poils, offre souvent des caractères propres à faire distinguer certaines espèces. - Le mot ligule est employé quelquefois comme synonyme de languette." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.373). C'est un prolongement (hyalin) de la gaine au dessus de l'insertion du limbe et situé du côté du limbe (par rapport à la circonférence de la gaine), rencontré en particulier chez de nombreuses Monocotylédones à passage brutal entre gaine et limbe.
lodicule : "(lodicula).
Nom donné par P. de Beauvois
à l'enveloppe la plus intérieure et la plus
immédiate
des organes de la fleur des Graminées ;
cette partie qui
n'est pas constante dans toutes les plantes de cette famille, est
ordinairement
formée de deux ou trois petites membranes minces
nommées
écailles... Desvaux = glumellule". (LECOQ
& JUILLET, 1831
p.378).
- "Lodicule, lodicula. Corolla, Michel. ; Squamoe,
Linn.,
Juss. ; Nectarium, Screb., Rich., Wild;, Pers. ; Glumella,
Desv., Rich. Enveloppe particulière et la plus
intérieure
: paraît plus spécialement destinée
à protéger
l'ovaire qu'elle couvre presque en entier dans le jeune
âge... Ordinairement
composée de deux parties nommées
écailles ; elles
sont hypogynes...quelquefois au nombre de trois... membraneuses, molles
et transparentes, ont des formes différentes..., glabres ou
velues.
Micheli paraît être le premier qui a
observé cet organe...
une certaine analogie avec la corolle des autres
végétaux..."
(P. DE BEAUVOIS, Agrostographie, 1812 p.XXXIX-XL).
mauvaise herbe : mot composé, employé par De
Candolle, 1832 "toutes
les herbes qui naissent d'elles-mêmes dans les terrains
cultivés
pour d'autres".
- Plante indésirable pour la personne qui utilise ce mot (dans un contexte donné).
Mauvaises herbes des cultures : toutes les plantes autres que celle(-s)
sensée(-s) être cultivée(-s) pour
l'année culturale
en cours et qui poussent dans la parcelle. Plantes aptes à vivre
en biotope cultivé (à l'exception des cultures en place).
(cf. C. Lambelet-H., conservatoire botanique de Genève).
membre (morphologie formelle) : racine,
tige ou feuille ;
membre repris par SACHS, ARBER, BONNIER, (GOEBEL)
"Une partie du corps du végétal,
définie par
sa forme et sa structure, s'appellera un membre de la plante
et le
même membre pourra remplir, suivant les cas, des
rôles fort
différents" Bonnier & L. du Sablon p 17 ; on peut
ajourter qu'un
membre peut changer de fonctions au cours de sa vie.
"Les trois membres de la plante : Les études morphologiques
se trouvent très simplifiées si l'on
ramène toutes
les diverses parties d'une plante à trois membres
différents
: la tige, la feuille et la racine." Bonnier & L. p 20.
mésocotyle : au moins en Agrostologie : entre-nœud situé sous le coléoptile et dont l’allongement dépend du taxon.
mésomorphe (utilisé par Hartmann & Quester, 1983 p 515 "intermediate") : qualifie les tiges à entre-noeuds environ aussi longs que larges (intermédiaires entre leptomorphe et pachymorphe).
mesophytes : "communities with a medium water balance" Warming, cité par Braun-Blanquet, 1965 p.361.
microphyte : « plantes microscopiques » (G. de SAINT PIERRE « Nouveau dictionnaire de botanique » vers 1870).
micropyle : "supposant aux ovules un petit orifice par où devrait s'introduire le pollen, il [S. Morland] crut reconnaitre le vestige de cet orifice même sur la graine mûre, tout près du hile, orifice déjà signalé par Malpighi (micropyle de Turpin, Annales du Muséum, t. XXXIX, p. 200)" Hoefer (1872) p. 207.
monoïque : "on nomme plantes monoïques celles qui appartiennent à la Monoécie, et qui portent sur le même individu des fleurs mâles et femelles, séparées." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.410).
morphologie (francisation du terme de
GOETHE, 1790) générale,
comparée, spéciale, formelle,
évolutioniste (ARBER)
"si l'on étudie la forme et la structure des
diverses parties
de la plante sans se préoccuper de leurs fonctions, on fait
de la
morphologie" Bonnier & L. du Sablon p 16.
"l'organographie expliquée par les transformations
auxquelles
sont soumises les parties des végétaux"
(SAINT-HILAIRE, 1841).
nageant : "(natans). Se dit des plantes dont les feuilles sont appliquées sur la surface de l'eau, sans y être submergées. Tantôt ces plantes sont fixées dans la vase par leurs racines..., tantôt elles sont libres..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.425).
nucule : (nucula). Richard nomme ainsi les noyaux des drupes polyspermes ou des nuculaines." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.435).
nucules : "(nuculi). Agard a désigné sous le nom de nuculi les organes femelles du Chara". (LECOQ & JUILLET, 1831 p.435).
oblong : "Trois ou quatre fois plus long que large." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.440).
ochrea : "Rottboel a donné ce nom à une petite gaine membraneuse située à la base des pédoncules de quelques Cypéracées. - Wildenow a employé la même expression pour désigner la gaine membraneuse et incomplète qui se trouve à la base des feuilles de quelques Polygonées." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.441).
ombelle : (umbella). Mode d'inflorescence qui appartient à un grand nombre de plantes,... dans lesquelles tous les pédoncules partent d'un même point, divergent ensuite, et se terminent à peu près à la même hauteur, de manière à former une surface plane, ou bombée comme le dessus d'un parapluie ouvert." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.444).
ombelliforme : employé par De Candolle, 1844 p.416.
oreillette : "Le collet de la gaine, dit Adanson, est couronné... d'une membrane... souvent accompagnée de deux crochets ou oreillettes latérales" (P. DE BEAUVOIS, 1812 - Agrostographie, p.XIX).
organographie : depuis LAMARCK, différent de la morphologie - étude de la spécialisation et de la fonction des organes.
orthotrope : "(orthotropus).
Le professeur Richard désigne
ainsi les embryons droits et situés dans la même
direction
que la graine." 1812, 1831 p.453).
orthotrope : (Sachs, 1879 - Uber orthotrope und plagiotrope
Pflanezentheile.
Arbeiten des bot. Instituts in Würzburg II : 126) s.l. :
s’oppose
à plagiotrope et géotrope (qui pousse
verticalement vers
le sol) ; "les parties du corps qui, dans les circonstances ordinaires,
se dressent verticalement" (VAN TIEGHEM, 1891 p. 134).
ovaire (ovarium
Vaillant 1717 d'après
Stearn 1973 p33 ; dans le sens de gynécée ;
depuis Théophraste
en zoologie) ; "Les ovaires, que Malpighi nomme Matrices, et que
l'auteheur
des Institutions de botanique et ses partisans appellent à
tord
ou à travers, tantôt pistils, tantôt
calices, sont les
organes féminins des plantes... je divise ces organes en
panse et
en cou, ou si l'on veut, en corps et en tromptes" (Vaillant, 1718 p.14)
- "(ovarium). C'est la partie du pistil, presque
toujours placée
à sa base, qui renferme les rudimens des graines ou ovules.
C'est
lui qui, en mûrissant devient le fruit. Ses parois
constituent le
péricarpe, et ses ovules les graines." (LECOQ &
JUILLET, 1831
p.454).
- organe plus ou moins renflé, plus ou moins creux
(cavité
unique ou subdivisée, généralement
fermée)
et enfermant les ovules (au nombre d'un seul ou de plusieurs) de
certains
végétaux.
ovule : "(ovula). Ce sont les rudimens des graines que l'on observe dans l'ovaire ; ce sont en général de petits corps arrondis, de couleur verdatre, luisans, fixés au placentaire immédiatemeent, ou par l'intermédiaire d'un cordon ombilical." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.455).
pachymorphe (McCLURE, 1966, p24 "It is proposed to call the rhizome proper pachymorph when it is short and thick, and has the following associated characteristics : subfusiform..., usually more or less curved...maximum thickness typically somewhat greater than that of the culme into which it is always transformed apically ; internodes broader than long...") : qualifie les tiges à entre-noeuds plus larges que longs - contraire = leptomorphe.
paléole : (palea). "Nom donné par Richard aux petites écailles qui entourent l'ovaire de certaines Graminées. C'est la réunion de ces paléoles qui forme ce que... P. de Beauvois nomme la lodicule" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.457).
paraclade : (Schultz, 1847 ; Troll, 1964 p.146 "der Parakladien = Pc. = Para-Cladien") : portions (ramification(-s) ultimes d'une inflorescence, identiques ; elles sont reliées entre elles de façon variable. "unité structurale itérative" (Bell & Roupsard, 1993). Par exemple, capitule de Compositeae, épillet de nombreuses Gramineae).
pérenne : éthymologie = plusieurs années ; au s.l., plante qui vit plusieurs années ; "perennis" employé par LINNE, (peut-être aussi dans le sens de sempervirent parfois ?) ; au s.s., vivace est réservé à des herbacées (ex. LECOQ, 1854, 2 : 425).
périanthe (perianthium Jung d'après Stearn 1973 p31 "couvre la fleur" = calice) ; le terme a changé de sens, devenant "enveloppe florale" avec Mirbel et Robert Brown d'après Stearn - "Terme employé d'abord par Linnée, pour désigner toutes espèces de calices ou d'involucres, et ensuite par quelques modernes, qui s'en sont servi d'une manière collective, pour désigner les enveloppes florales, le calice et la corolle ; c'est en ce sens qu'on dit d'une fleur qu'elle a un périanthe simple ou double... M. de Candolle le remplace par le mot périgone..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.478).
périgone (Ehrhart 1788, Link 1798, DC 1827, d'après Stearn 1973 p41) : calice + corolle = périanthe.
périsperme : "endosperme Richard ; albumen Grew..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.482).
pétale : "Fabius Columna a le premier nommé pétales" (DE CANDOLLE, 1813 p297).
pétaloide : se dit des sépales lorsqu'ils ont l'aspect habituel des pétales.
pétiole : (petiolus Jung d'après Stearn 1973 p31) "partie allongée qui supporte la "feuille" [comprendre le "limbe"] et la relie à la tige" (Jung).
Phanerogamae "Brongniard, 1843 - Enumération des genres de plantes cultivées au MNHN de Paris" (cité in Pteridophytes biology, dans l'introduction)
phyllotaxie (probablement du
XVIIIème) : disposition des
feuilles autour de la tige
ex. « distique », alternes, sur 2
rangées (souvent
situées l’une en face de l’autre) ;
« tristique », alternes
sur 3 rangées (la tige est alors
généralement trigone).
piquant : organe ou portion d'organe de plantes qui "piquent" ou repoussent des grands animaux. En organographie, on en distingue 2 grands types : les aiguillons et les épines, voire les aculéoles. "Quelques Botanistes regardent les aiguillons et les épines comme les armes des plantes ; ils comparent les épines aux cornes des animaux, et les aiguillons aux griffes." BULLIARD 1800).
pistil (Tournefort 1694 d'après
Stearn 1973 p42) : organe
femelle comportant un ovaire et un stigmate, et
éventuellement un
style entre ces 2 parties.
"(pistillum) Organe qui, occupant le plus souvent le
centre
de la fleur, acquiert, au moment du parfait développement de
celle
ci, la faculté de grossir, en changeant plus ou moins de
forme et
de nature pour devenir fruit. La partie inférieure, et
ordinairement
la plus grosse du pistil, est appellée ovaire... renfermant
le ou
les ovules..." (BULLIARD & RICHARD, 1800°
- pistil simple (un seul carpelle) vs. composé (de plusieurs
carpelles soudés au moins par leur ovaire) - cf. Duchartre
p.564.
placenta : "Le placenta est cette partie du péricarpe à laquelle les graines sont attachées..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.495).
placentation : "Terme usité pour désigner tout ce qui a rapport à la disposition des graines sur le placenta, ou bien au placenta lui-même." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.495).
plagiotrope (Sachs, 1879 - Uber orthotrope und plagiotrope Pflanezentheile. Arbeiten des bot. Instituts in Würzburg II : 126) s.l. : s’oppose à orthotrope (qui pousse verticalement vers le ciel) et géotrope (qui pousse verticalement vers le sol) ; la direction de croissance est oblique ou horizontale. "les parties du corps qui, dans les circonstances ordinaires, rampent horizontalement... manifestion extrême de l'anisotropie" (Van Tieghem, 1891 p. 134). (cf aussi Goebel part I : 67)
plante : terme vague désignant selon les circonstances : n'importe quel végétal, une espèce, un individu.
plantule : "Quand, par l'acte de germination, l'embryon commence à se développer, il prend le nom de plantule." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.496). En malherbologie (ex. Hanf, vers 1970 "Les adventices et leurs plantules") s'applique jusqu'à ce des feuilles d'allure caractérisées se forment sur l'individu.
population : 2 sens : un en statistique (probablement antérieur) et un en écologie
préfeuille : "traduction de Vorblatt des allemands" = "la première feuille d'un rameau" (DUCHARTRE, 1868 p. 27 BM Rennes 16477)
préfoliation :"(prefoliatio)... arrangement particulier des feuilles dans le bourgeon" (LECOQ & JUILLET, 1831 p.518).
primaire : croissance primaire qui correspond en gros à l'allongement des membres par les structures ou tissus primaires, produits par les méristèmes primaires.
pyramidale (inflorescence) : employé par GRENIER & GODRON, (1855, 3 : 164) "panicule ... pyramidale" ; c'est une silhouette intermédiaire entre le cylindre et le corymbe : les branches sont d'autant plus longues qu'elles sont insérées plus bas, et elles sont très inférieures à la longueur de l'axe principal (elles n'atteignent pas l'apex de l'axe principal).
pyxide : "M. Mirbel a donné ce nom a un fruit sec, généralement globuleux, qui s'ouvre par le milieu au moyen d'une fissure transversale horizontale, et se divise en deux valves hémisphériques..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.526).
racine (terme ancien dont la conception a
évolué
; autrefois il désignait tous les organes souterrains ;
depuis DE
CANDOLLE, 1805, c'est un axe qui ne porte jamais de feuilles
; VAN
TIEGHEM : pas d’épiderme en structure primaire
« la racine naît opposée à la
tige…(p76)
; elles ne portent latéralement aucune espèce
d’appendices
analogue aux feuilles, ni aux diverses modifications des
feuilles… (p77)
; la racine principale elle-même, après
s’être allongée
et avoir poussé des ramifications de tout
côté, finit
souvent par se détruire, tandis… qu’il
se forme dans le bas de la
tige d’autres racines, dites adventives. » DE
CANDOLLE, (p77)
"Une racine est symétrique par rapport à
son axe
au même titre q'une tige et son acroissement est aussi
indéfini
; mais les racines ne portent jamais de feuilles" Bonnier
& L. p26 "La racine est un membre de la plante dont les
principaux
caractères extérieurs sont les suivants : la
racine ne porte
pas de feuilles, elle est terminée par une coiffe
à son extrémité
; elle a un accroissement subterminal et pd'accroissement intercalaire
; de plus presque toutes les racines portent des poils absorbants
nombreux
disposé en deçà de la coiffe, tout
autour de la racine
sur une certaine longueur." Bonnier & L. p 432 ...
"au point de vue de l'origine, on peut distinguer 3 sortes
de
racines :
- la racine principale qui existe
déjà dans l'embryon...
- les radicelles qui prennent naissance sur la
racine principale
ou sur d'autres racines ;
- les racines adventives qui se forment sur la
tige" [ou sur
la feuille]. (Bonnier & L. p 380).
radicelles : racines qui "prennent
naissance sur la racine principale
ou sur d'autres racines" (Bonnier & L. p 380).
- radicelles Richard : "ce sont les fibres plus ou moins
délirées
qui terminent ordinairement la racine à sa partie
inférieure"
(Richard, 1838, 6è éd p.62-63) = une
radicelle est
une ramification ultime d'une racine (comme le
rameau ou la brindille
pour la branche ou les tiges en général).
radicule : "Le corps radiculaire ou la radicule constitue une des extrémités de l'embryon. C'est lui qui, par la germination, doit donner naissance à la racine, ou la former par son développement... Dans un certain nombre de végétaux... la radicule est extérieure et à nu... dans d'autres, la radicule est intérieure ou coléorhizée... enfin dans d'autres... la radicule est soudée et fait corps avec l'endosperme...." (Richard, 1838, 6è éd p.432) = la radicule est la portion de racine (principale) située dans une graine.
raméal : se rapportant aux
rameaux. En morphologie des
Bryophytes, et en particulier des Sphagnum,
désigne ex. les
feuilles des rameaux. Certaines Bryophytes ont des tiges a 2-4 ordres
de
ramifications (ex. Thuidium, Hylocomium).
rameau : "(ramei). Les rameaux
sont les divisions des
branches..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.532).
rampant : "(repens). Etalés à la surface ou sous la surface du sol,..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.533).
réceptacle : "On donne ce nom d'une manière très générale à une foule d'organes différents, parce qu'ils en contiennent d'autres ou leur servent de point d'insertion." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.534).
repos : (léthargie in LECOQ,
1854)
- pluriannuel d'organes en dormance, vivant plusieurs années
dans cet état
- saison de repos = saison sans végétation. En
climat
tempéré, elle est due soit à une
adaptation (via photopériode
en particulier) aux conditions moyennes ou extrêmes des
saisons par
rapport à un milieu abiotique (espèces
"ingénieur")
ou à sa place dans le milieu biotique, soit au froid de
l'année
en cours, soit à la sécheresse de
l'année en cours,
soit aux embruns (alors que la vitesse de croissance est
réduite
par le froid), soit à des phénomènes
d'érosion-sédimentation
marines ou continentale (saisons pluvieuses ou ventées),
soit à
des maladies (mildiou pour Solanum nigrum), voire des
prédateurs.
révoluté (terme ancien, probablement XVIIIème) : qualifie les limbes, les lemmes,... dont les bords sont enroulés vers la face dorsale
rhizome : créé par ?
GAWLER, 1804, pour les Iridaceae
; tige plagiotrope souterraine (formée
par un bourgeon souterrain
plagiotrope).
"Ailleurs encore, au lieu de ramper sur le sol, la tige rampe sous
la terre en émettant également des racines
adventives, et
ne vient montrer dans l'atmosphère que son
extrémité
feuillées. C'est ce que les botanistes nomment tige
souterraine
ou rhizome (ex. Sceau de Salomon). Dans la
jacinthe, le lis, le
safran, la tige est souterraine, mais au lieu de s'allonger
horizontalement
sous le sol, elle est verticale, ramassées sur
elle-même,
et forme ce qui est bien connu... sous le nom de bulbe..." (Payer, 1857
p.18)
- certains auteurs ont également appelé
"rhizomes" toutes
les tiges souterraines (y compris les orthotropes d'origine
variées
: de racines traçantes, de germination d'une graine..., de
plateau
souterrain, de rhizome).
rhizophylle : "parmi les plantes herbacées, il en est dont les feuilles se développent plus particulièrement vers le collet de la racine, plus étalées, plus grandes que les caulinaires (lesquelles sont peu nombreuses ou nulles) et persistent durant la floraison" (Thurmann, 1849, p.310)
Rhizophytes : plantes vasculaires : employé par Citerne P., 1909 -Flore de la Loire-Inférieure. Dugas, Nantes, 288p (BM Rennes 40632) = Tracheophyta (Sinnot, 1935 - Botany, principles and problems ; cité par Pteridophytes biology).
rhizotaxie : disposition des racines latérales autour d’une racine principale ; termé créé par Clos M.D. (1848) Ebauche de la rhizotaxie. Paris [cité par Duchartre, 1868, BM Rennes 16477].
richesse : "richesse en espèces... flore riche" DUCHARTRE (1885 p 1204).
samare : "(samara). Nom donné par Gaertner, et adopté par M. de Candolle, pour désigner un fruit oligosperme, membraneux, très comprimé, souvent prolongé sur le bords en ailes ou en appendices, divisé en une ou deux loges indéhiscentes." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.558).
scion : "(tales). On nomme ainsi les rejetons d'une plante..." (LECOQ & JUILLET, 1831).
semence : "(semen). Quelques botanistes n'employent jamais les mots graine et semence comme synonymes. Ils regardent cette dernière expression comme un terme d'agriculture." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.566).
sempervirent (employé par LINNE) : se dit de « plantes » (taxon, formation végétale) ayant un feuillage toute l’année
sépaloïde : pétale ayant l’aspect habituel des sépales.
sobole : "Expression employée par M. Linck, pour désigner un rudiment quelconque d'un nouveau pied ou d'une nouvelle branche." (Lecoq & Juillet, 1831 p.573).
sociales (plantes) : (Humbold cité par LECOQ, 1854 1 : 8) c'est un raisonnement intraspécifique ; du point de vue des autres espèces, elles peuvent être associales (= empêcher les autres de pousser).
somme de température : Lecoq (1854 3 : 108-109, cite Bravais) et De Candolle (Géographie botanique, 1855 p.60).
souche : "Link : "base vivace des tiges annuelles... emet l'année suivante de nouvelles tiges" (DE CANDOLLE, 1813 p.323).
spore : "Hedwig ; Nom que l'on donne aux corpuscules reproducteurs des Cryptogames..." (LECOQ & JUILLET, 1831 p.580).
station : employé par LECOQ (1854 1 : 134) = "La station est le résumé de toutes les causes agissantes que nous venons de passer en revue." Il semble qu'on puisse considérer d'une part, une station donnée, délimitée par des descripteurs biotiques et abiotiques, ou géographiques, d'autre part une station type ou moyenne ou statistique pour une région géographique et définie par les mêmes descripteurs abiotiques et biotiques (avec la précision jugée opportune dans les états de chaque descripteur).
stationnaire : (stationary plant : employé par Korsmo, 1954, par ex. pour Plantago major p.298, et par Hakanson, 1982) [plante sans propagation végétative plagiotrope].
stigmate (stigma Linné 1736 d'après Stearn 1973 p42).
stolon : utilisé par LINNE : tige plagiotrope aérienne.
subrosettée : RAUNKIAER, 1904 : se dit d’une pousse d’abord en rosette, puis à tige allongée (avec feuillage caractérisé aux 2 niveaux).
systématique : "the scientific study of the kinds and diversity of organisms and of any and all relations between them" SIMPSON (1961) et MCNEILL (1983 p. 42) - étude des liens de parenté entre « plantes », entre êtres vivants.
tallage (tillering en anglais) : développement des talles.
talle (tiller en anglais) : ce terme a un
long usage mais pas
de définition précise permettant de
repérer tout et
rien qu’un objet considéré (les limites
d’usage ne sont pas
claires). Une talle désigne habituellement une
ramification de
tige de l’appareil végétatif
chez les Graminées
et familles voisines. Cette ramification a lieu souvent dans le sol ou
près de sa surface, mais elle peut aussi être
aérienne
(« tallage aérien », rare chez les
Festucoidées,
cas de Holcus spp., Lolium p.p., Agrostis spp., Anthoxanthum aristatum,
mais fréquent chez les Panicoidées).
Chez les Monocotylédones de façon
générale,
il est possible de distinguer :
« intravaginal » (terme du XIXème)
c’est-à-dire
que le bourgeon croît au départ
parallèlement à
l’axe qui le porte, sans percer la gaine axillante, ou
« extravaginal
» c’est-à-dire que le bourgeon
croît, au départ,
perpendiculairement à l’axe qui le porte, en
perçant la gaine.
La ramification extra-axillaire pourrait éventuellement
être
considérée comme un troisième mode.
tallage mixte = intra + extra (sur le même individu).
Gerardin & Desvaux (1817) "talles. Plantarum ad
radices regerminationes.
Les jardiniers désignent par ce mot talle, la
manière dont
ils multiplient certaines espèces de
végétaux, en
séparant, par exemple, les cayeux des plantes bulbeuses, du
bulbe
mère qui les a produits, ou en éclatant d'autres
végétaux
enracinés".
taller (Gérardin & Desvaux, 1817) "Regerminare. Se dit des plantes dont la nature ou l'art étale les racines, et leur fait produire un plus grand nombre de drageons".
tapis végétal : Thurman, cité par LECOQ, (1854, 1 : 7 = "réunion des végétaux considérés [au] point de vue [de] leurs proportions relatives et le mode d'après lequel elles ont été distribuées" = "la multiplicité et le mode de groupement de ces éléments [espèces]").
taxonomie ("théorie des classifications appliquée au règne végétal" DE CANDOLLE, 1813 - Théorie élémentaire de la botanique, p.19 ; création du terme d’après STACE p.27) - the study of classification, including its bases, principles and rules" DAVIES & HEYWOOD (1963 p.8 et cité par McNEILL, 1983 p. 42) – classement des êtres vivants en taxons hiérarchisés.
tépale : pièce du périanthe quand calice et corolle ont le même aspect, voire sont identiques.
thalle : d'après Lecoq & Juillet, mot créé par Acharius pour les lichens.
Thallophytes : peut être Eichler, 1883 ; = algues + champignons + lichens.
théorie : désigne deux choses en sciences : soit une pure spéculation (ou modèle) explicative, soit la confirmation expérimentale à plusieurs reprises d'explications initialement proposées comme hypothèses d'interprétation.
thyrsophylle : "dans un grand nombre de plantes, on voit prédominer le développement des feuilles caulinaires qui sont dès lors grandes, nombreuses et souvent aux dépens des radicales en petit nombre, de faible dimension relativement aux proportions de la plante, plus précoces, plus passagères et moins persistantes durant la fructification."(Thurmann, 1849, p.311)
tige : "ou tronc caulis vel
truncus. La partie du végétal
qui s'élève de la racine, qui porte les feuilles
et la fructifaction."
(VENTENAT, 1799).
"caulis. Corps principal d'une plante, qui,
s'allongeant en
sens contraire de la racine à laquelle il est continu,
produit et
porte toutes les autres parties" BULLIARD & RICHARD, 1800 p.
139 ;
« on nomme tige (caulis ) dans
les végétaux
phanérogames cette partie qui porte les racines en bas et
sur laquelle
naissent les feuilles »DE CANDOLLE (1835 p 43) «
dans la réalité,
il y a toujours un espace intermédaire entre les racines et
les
feuilles, par conséquent une tige » p44.
"la tige a pour caractères principaux de porter
des
feuilles et de présenter une symétrie
autour d'un
axe." Bonnier & L. p.255
« sur la tige primitive, l’insertion des
cotylédons marque
un second repère : on distinguera l’axe
hypocolyté entre
les cotylédons et la racine, l’axe
épicotylé au-dessus
des cotylédons » PLANTEFOL (1939, p30)
La tige est un axe qui porte ou a porté des
feuilles.
tigelle : Richard - = hypocotyle ?
tourbière : lieu où s'est formée (ou où se forme -s'accumule- encore) de la tourbe, toujours présente au moins en partie.
Tracheophyta (Sinnot, 1935 - Botany, principles and problems ; cité par Pterodophytes biology) = plantes vasculaires ou Rhizophytes.
traçante (racine) : "un grand nombre d'arbres... ont des racines ligneuses qui courrent horizontalement sous la terre, tout près de la surface, et donnent naissance... à des bourgeons adventifs...C'est le mode de multiplication... qu'on appelle... arbres à racines traçantes..." (PAYER, 1857 p.73).
tubercule : organographie, conception de
IRMISCH (1850), SEIGNETTE
(1889) : tubercules caulinaires, racinaires et foliaires (bulbes) - organe
végétatif chargé de réserves
(généralement
destinées à passer la saison de repos chez les
herbacées
pérennes à végétation
saisonnière).
« racines tubéreuses = toutes celles qui ont des
renflements
dans une partie quelconque de leur longueur" » DE CANDOLLE
(1827
p 254)
« quelquefois les tiges souterraines sont chargées
çà
et là de tubercules irréguliers, comme dans la
pomme de terre,
ou se renflent en leur centre en seul tubercule… »
DE CANDOLLE (1835
p. 44).
turion : "(Turio.)
Bourgeon radical des plantes vivaces.
L'asperge que l'on mange, est le Turion de la plante du même
nom."
(BULLIARD 1800).
"(turio). Bourgeon des plantes herbacées
vivaces. Ex.
: la Rhubarbe, la Pivoine, l'Hellebore. - M. Link donne ce nom aux
jeunes
pousses qui s'allongent beaucoup avant de produire des feuilles."
(LECOQ
& JUILLET, 1931).
D'après les usages, c'est un type particulier de pousse de
dormance
ou de stade jeune de pousse, sans feuillage
caractérisé,
produit à la surface du substrat ou dans celui ci, et
servant à
une certaine multiplication végétative de plantes
plus ou
moins herbacées, pérennes. Il existe donc
différentes
variantes dans l'usage, ex. au sens de ARBER (1920) ce serait en gros
un
organe spécialisé pour l'hivernage de plantes
aquatiques,
formé à la surface du substrat. Entre les groupes
de Rubus,
il existe différentes notions : fruticosus et caesius ont
des turions
c. au sens de Arber pour l'hivernage ; en saison de
végétation,
ils présentent (surtout en fin d'hiver) des turions comme
l'asperge
sur la vieille souche ; et idaeus est turionifère au sens de
Brisseau
de Mirbel, à savoir pourvu d'une propagation souterraine
(sur les
racines traçantes).
végétation :
- "acte par lequel les plantes croissent et vivent" GERARDIN &
DESVAUX (1817 - Dictionnaire raisonné de botanique) ; "tous
les
organes des végétaux... à l'exception
des fleurs,
des fruits et des graines..." (DE SAINT-PIERRE, 1852).
- "La végétation d'une contrée est le tapis
végétal qui la recouvre : il est formé des
espèces de la flore associées en quantité et
proportions diverses, les unes répandues [...] formant un
élément principal du tableau naturel qu'offre le pays
[...] (Thurmann, 1849, p. 22)
- = "flore + tapis végétal" (LECOQ 1854 : 6-7 =
"La végétation
d'une contrée est l'ensemble des plantes qui s'y
développent
naturellement." ...).
- "la multiplicité des individus sur une surface
donnée,
abstraction faite du nombre des espèces auxquelles elles
appartiennent,
... donne ce qu'on appelle le tapis
végétal, par une
expression empruntée à Thurmann, l'auteur d'un
ouvrage remarquable
sur la géograhie botanique (1849 - Essai de phytostatique [...])"...
"fort peu d'espèces y comptant chacune des pieds
très multipliés...
végétation luxuriante bien que sa flore puisse
être
d'une extrème pauvreté" DUCHARTRE (1885).
- "la biologie, essentiellement liée aux périodes
annuelles,
variables avec la situation géographique, et aussi aux
particularités
orographiques et climatologiques ; ... description des plantes...
auxquelles
la région doit sa physionomie, plantes qu'elle divise
d'après
le port et les conditions d'existence des groupes les plus importants
et
les plus répandus"... "description des
particularités biologiques
causes déterminantes des diverses manières
d'être du
tapis végétatif" (DRUDE & POIRAULT 1897
p.2).
- "la végétation doit être
étudiée
d'après le caractère biologique des plantes qui
la composent
; l'association de certaines espèces, d'un facies biologique
spécial,
détermine la physionomie entière d'un pays, et
trouve son
expression scientifique dans les formations" (DRUDE & POIRAULT
1897
p.204).
- zone de végétation, cf. l'expression.
vivace : classiquement synonyme de pérenne
(perenne
ou perennis en latin) ; "(perennis).
On donne le nom de plantes
vivaces
à celles qui vivent plus de deux ou trois ans, soit que
leurs tiges
persistent, soit qu'il en pousse de nouvelles
chaque année."
(Lecoq & Juillet, 1831 p.649). La première partie de
la définition
s'applique entre autre aux ligneux, plantes en coussinets (ex.
Leucobryum)
et plantes herbacées en rosette sans ramification de la tige
végétative
(ex. Plantago major), la seconde à
celles pourvues au moins
d'une certaine propagation végétative.
- J. MONTEGUT (lors d'un colloque) a voulu changer la
définition
: il semble réserver ce terme aux plantes à
propagation végétative
(dans son livre ultérieur "Pérennes et vivaces
nuisibles
en Agriculture", 1982).
xérophiles :
- "espèces recherchant les stations sèches" (Thurmann, 1849, p.268)
- (Al. De Candolle, 1874, p.9. Constitution dans le règne
végétal
de groupes physiologiques applicables à la
géographie botanique
ancienne et moderne.Arch. Sc. Physiques et Naturelles 50
: 5-42)
"aimant la sécheresse".
xérophytes ("communities with a
low water balance"
Diels, 1918, cité par Braun-Blanquet, 1965 p.361) : plantes
qui poussent sur ou dans un substrat qui est sec
pour la plupart
du temps.
zone d'enrichissement : (BZ. c. Braun, 1851 ; Troll 1964 p.231) zone complète d'une pousse principale dans laquelle des branches d'enrichissement sont pleinement développées (= trad. de Weberling, 1989).
zone de végétation : "par zone de végétation, nous entendons la partie de la surface terrestre occupée par des formes végétatives analogues, caractérisées par des périodes d'activité égales et présentant mêmes adaptations et mêmes dispositions protectrices. C'est de la biologie, et non de la systématique..." DRUDE & POIRAULT (1897 p.58).
zone d'inhibition : (HZ. = Hemmungszone (Troll, 1964 p.231) portion (facultative) de tige avec des bourgeons dormants (sauf si décapitation de la tige au dessus du bourgeon) (située sous la zone d'inflorescence, et au dessus de la zone d'innovation des pérennes).
zone d'innovation : (JZ. =
Innovationszone : Troll,
1964 p.282-283) dans les pérennes (plutôt
herbacées),
zone basale (située juste au dessus ou au dessous du sol)
d'une
pousse fertile où sont produits les nouveaux
bourgeons végétatifs.